mardi 2 décembre 2014

L'Amérique du Sud : bilan d'étape

A présent que nous sommes 7 fuseaux horaires plus à l'Ouest (comment ça  "complètement à l'Ouest" ? je ne vois pas ce que vous voulez dire...), nous nous sommes dit que c'était le bon moment pour faire le bilan de notre expérience sud-américaine.

Alors voilà, un peu en vrac, nos impressions sur les différents aspects du voyage au long cours et en famille dans ce continent, et sur notre situation au bout de 3 mois de voyage. Pour ce que ça vaut... Au mieux, cela pourra servir à l'un d'entre vous s'il se rend dans la région, au pire, ça nous aidera à nous rappeler certains souvenirs !

Budget :

On repère quelques différences entre le Brésil, l'Argentine et le Chili, qui nous sont apparus, dans cet ordre, du plus cher au moins cher. Les différences ne nous ont pas paru flagrantes sur les hébergements, mais la nourriture, et encore plus le transport par bus, sont meilleur marché au Chili : songeons que nous avons par exemple dépensé un peu moins de 15 € par personne pour parcourir 1000 km en bus de nuit !

Au global, et en moyenne sur ces trois pays, nous avons donc dépensé entre 150 et 160 € par jour, pour tous les quatre, et tout compris. Ceci a été atteint en privilégiant des hébergements bon marché, le transport par bus, en faisant attention aux prix dans les supermarchés, et en se faisant nous-même notre popote dès que les circonstances le permettaient. Cela ne nous a pas empêchés d'aller dans quelques petits restos de temps en temps, ou de se faire plaisir avec quelques excursions à la péninsule de Valdes, et dans le désert d'Atacama.

Transports :

Comme indiqué, c'est avant tout en bus que nous avons couvert les grandes distances qu'impose la taille de ces pays. Le transport aérien peut y être bon marché, nous a-t-on dit, si l'on s'y prend à l'avance. Le jour où LAN, par exemple, fait des promos. Et comme notre principe de base était de ne pas réserver à l'avance, justement, afin de conserver une certaine flexibilité...
Le train peut aussi être une alternative intéressante sur les quelques lignes qui existent encore (en Argentine, par exemple), mais attention là aussi à s'y prendre très en avance (1 mois minimum).

Le bus, donc. Nous avons totalisé 9 longs trajets en bus de nuit (durée : de 12 à 20 heures) et 3 en bus de jour (durée de l'ordre de 6 heures, le plus souvent). Je ne compte pas les étapes de moins de 200 km, que nous considérerons comme négligeables ici.
Les bus sont très confortables, mais y dort-on bien ? Réponse : non, mais c'est moins pire que l'avion ! En effet, les bus de nuit disposent tous de sièges très inclinables, très très inclinables (140°), ou très très très inclinables (à l'horizontale). Personnellement, je me suis toujours retrouvé sur des sièges qui n'étaient pas conçus pour quelqu'un de ma taille (jambes qui dépassent, articulations du sièges ne correspondant pas à celles de mon corps...), si bien que je n'ai pas trouvé de différence fondamentale entre ces classes. Mais Muriel pourra vous dire qu'elle s'est sentie mieux dans les sièges les plus inclinables. Une constante, par contre : ils ne lésinent pas sur la climatisation ! Et comme, dans certains cas, les couvertures n'étaient fournies que pour les classes les plus chères, cela a parfois pesé sur nos choix.

Au niveau des repas, c'est très variable selon les pays. Au Brésil, le bus s'arrête, au moins sur certaines lignes, à des "stations pour voyageurs" spécifiques, où un self et une boutique permettent de se restaurer, à toute heure de la nuit (je ne vous raconte pas comme j'étais frais, et les vendeurs aussi, à 4 heures du matin, puisque je n'arrivais de toute façon pas à dormir...). En Argentine, des plateaux-repas sont servis, genre "avion", mais en moins bon, tandis qu'au Chili, il s'agit parfois simplement de boîtes avec quelques biscuits et un jus de fruit. Dans ces deux pays, toute la difficulté consistait à deviner à quelle heure ces repas seraient servis. Une fois, nous avons mangé notre réserve de biscuits à 22 heures, pensant qu'il n'y aurait pas de repas, et les plateaux sont arrivés 30 minutes plus tard... Une autre fois, nous avions eu un snack à bord le soir, mais rien pour le petit déjeuner le lendemain, alors que le bus n'est pas arrivé avant 10 heures à destination... Bref, dans le doute, ayez toujours quelques biscuits sur vous !

Enfin, il existe de grandes différences entre les pays sur les facilités de réservation en ligne. Au Brésil, facile, certains sites répertorient les bus de la plupart des grandes compagnies effectuant le trajet que vous souhaitez. Pratique pour comparer prix et horaires, d'autant que vous achetez le billet en ligne, et il suffit de vous pointer avec vos passeports au guichet de la compagnie pour retirer les billets. En Argentine, c'est légèrement moins pratique, car les sites comparatifs répertorient moins de compagnies. De plus, dans certains cas, on vous demande d'imprimer vous-même votre billet... Au Chili, nous n'avons pas trouvé de site Internet permettant de comparer les offres de plusieurs compagnies. Il faut se coltiner le site de chacune des compagnies faisant potentiellement le trajet qui vous intéresse... ce qui peut prendre du temps ! Finalement, nous avons dans ces deux derniers pays presque systématiquement pris nos billets directement à la gare routière, quelques jours avant le départ. Pas besoin de réserver très en avance, sauf si vous tenez à avoir un siège "grand luxe", et que vous êtes plusieurs à voyager, car ces sièges sont peu nombreux.

Outre le bus, j'oubliais presque que nous avons aussi loué une voiture, 8 jours en Argentine, et 3 jours au Chili. Pas grand-chose à dire, si ce n'est que les routes revêtues sont plutôt bonnes. Pour les pistes en gravier, par contre, c'est assez variable. Ne comptez pas faire 300 km dans la journée sur ce genre de route... Autre surprise agréable, arrivés au Chili : la courtoisie et la discipline des automobilistes, qui s'arrêtent pour laisser passer les piétons. Pas de ça en Argentine ou au Brésil ! Dans ce dernier pays, surtout à Rio, les habitudes de conduite sont assez "sportives", tendance napolitaine (mais en respectant quand même les feux rouges). Même les chauffeurs de bus abusent légèrement, puisqu'ils ne connaissent que deux positions au niveau des pédales : accélérateur à fond au démarrage d'un arrêt, puis freinage d'urgence en approchant de l'arrêt suivant. Le confort des passagers n'entre pas en ligne de compte...

Argent :

Pas trop de souci de ce côté-là. La plupart de nos achats se sont faits en cash avec l'argent retiré dans les distributeurs, et quelques rares fois directement par carte, dans les quelques hôtels ou restaurants qui l'acceptaient. Toutefois, même avec une carte genre "Gold Premier", des plafonds de retrait inattendus peuvent apparaître. N'oublions pas non plus, en Argentine, la taxe de 50 pesos (5 euros) par retrait, avec un plafond à 150 € par retrait (mais pas de problème pour faire trois retraits consécutifs au même distributeur, en payant trois fois la taxe...).

Nous n'avons pas tenté le marché noir pour le change en Argentine, malgré les possibilités à Buenos Aires (le fameux "cambio, cambio" à tous les coins de rue), par prudence. Nous nous sommes donc un peu fait plumer sur les taux, tant pis.

Attention aussi, dans certains coins reculés, aux réserves de cash limitées des distributeurs. A San Pedro de Atacama, les deux distributeurs du village sont tombés à sec en début de week-end, et il faut alors attendre quelques jours pour qu'ils soient ré-approvisionnés !

Nourriture :

Disons-le clairement : nous n'avons pratiquement pas eu de problème de digestion dans notre périple. Crudités, glaces : nous avons tout pris. Seule restriction que nous nous sommes imposés : pas d'eau du robinet, sauf quand le propriétaire de l'appartement ou le réceptionniste de l'hôtel nous disait que c'était potable, ce qui est le plus fréquemment le cas dans les grandes villes.
Pour ce qui est de la qualité de la cuisine locale, nous avons senti un vrai saut qualitatif lorsque nous avons quitté le Brésil, où nous avions parfois très mal mangé, que ce soit dans de petits restos, ou en achetant des raviolis au supermarché. Parmi nos meilleurs souvenirs, citons les nombreuses empanadas (bonnes et pas chères), les grillades en Argentine, et (petit coup de cœur perso), le pastel de choclo (pâté de maïs à la viande) au Chili.
Au rayon des déception : le fromage. La "mozzarella" en Argentine est une vaste blague (elle est râpée, c'est tout dire), tandis que j'ai beaucoup ri en lisant ce qui est écrit sur les petits paquets de "parmesano" au Chili, qui font l'éloge de la qualité des fromages italiens, alors qu'une mention en touts petits caractères indique que ledit fromage est produit par l'industrie chilienne !
Quant aux vins, nous n'avons testé que quelques flacons achetés en supermarché, en Argentine et au Chili. Les prix sont bas, et la qualité, fluctuante. J'ai trouvé certains vins excellents, d'autre très passables. L'unique vin brésilien que nous avons testé ne nous a pas incités à renouveler l'expérience...

Santé :

C'est bien simple : tout-va-bien ! Nous avons dû consommer deux Doliprane depuis le début du voyage (et peut-être un Immodium). Difficile donc de vous parler de la qualité des soins dans les pays traversés, et nous en sommes très heureux !
Je vous avoue être plus inquiet en ce moment que sévit l'épidémie de chikungunya en Polynésie, que je ne l'ai été en Amérique du Sud.

Sécurité :

C'était là un autre sujet de préoccupation. En effet, pour paraphraser Coluche : "quand on lit ce qu'on lit, et qu'on voit ce qu'on voit, on a bien raison de penser ce qu'on pense ". Autrement dit, on ne peut qu'être un peu perturbé par les mises en garde lues dans les guides, ou les mésaventures racontées sur les forums. Très naturellement, pour cent voyages qui se sont bien passés, il y en aura un qui aura été l'occasion d'un coup dur, et c'est celui-là qui sera raconté sur le net. En plus, la vue, au Brésil en particulier, des impressionnantes grilles à l'entrée de chaque résidence (surtout à Rio, un peu moins à Belo Horizonte ou à Curitiba), et la présence systématique de gardiens d'immeuble, n'incitent pas à se sentir parfaitement en sécurité...
Il est donc bien difficile de se faire une idée précise des risques réellement encourus, aussi avions-nous décidé d'appliquer un certain nombre de mesures de sécurité : répartition de l'argent et des cartes de crédit entre les différents sacs, utilisation de ceintures "cache-billets", fermeture systématique de nos sacs à dos principaux par cadenas, etc.
Je peux vous dire que j'étais un tout petit peu nerveux lors de mon premier retrait d'argent à Copacabana, à la nuit tombée... Mais "l'avantage" de voyager avec des enfants est que l'on n'a pas l'occasion de se retrouver dans la rue en plein milieu de la nuit, ce qui limite aussi les risques.
Au final, un seul petit incident, au bout de quelques jours de voyage seulement : alors qu'elle était seule, Muriel a "perdu" son porte-monnaie à un guichet où la vendeuse avait bizarrement eu du mal à rendre correctement la monnaie, ce qui avait un peu compliqué la transaction, et l'avait fait lâcher son porte-monnaie qelqes instants. Bilan des pertes : l'équivalent de 10 € et une carte de crédit périmée. On s'en sort bien !

Langues : 

Clairement, l'Amérique du Sud était une région dont nous ne maîtrisions pas la langue au départ, que ce soit l'espagnol ou le portugais. Même s'il est assez facile de comprendre les écrits, s'exprimer oralement pour demander quelque chose ou pour discuter, ce fut une autre paire de manche ! Je ne regrette pas l'achat de mes guides de conversation, qui m'ont permis, avec le temps, de pouvoir à peu près poser toutes les questions utiles au quotidien (et parfois même de comprendre les réponses !). Par contre, bien difficile de se lancer dans de grands échanges ! Heureusement, quelques personnes parlant très bien l'anglais (réceptionnistes d'auberges de jeunesse, guides touristiques) nous ont parfois permis d'approfondir un peu les conversations. Les rencontres faites dans les hôtels, en anglais ou en français, ont aussi permis de riches échanges entre voyageurs.

Hébergements : 

Comme vous le savez, nous avons alterné d'un côté les pensions et auberges de jeunesse (dans les zones rurales et les petites villes), et de l'autre la location d'appartements auprès de particuliers, à Rio, Belo Horizonte, Curitiba, Buenos Aires et Santiago. Personnellement, je pense que c'est un bon "mix", car cela permet dans le premier cas d'avoir davantage d'échanges avec d'autres voyageurs et avec les propriétaires des pensions, tandis que dans le second, l'avantage est de pouvoir disposer d'un petit appartement pour le prix d'une chambre en auberge de jeunesse, et de se "poser" pour une semaine avec un bon niveau de confort.
Au final, il y a eu du moyen, du bon, et du très bon, mais jamais nous n'avons eu de trop mauvaise surprise, du genre à vous faire regretter amèrement la réservation pour trois nuits que vous avez faite. Il faut dire aussi que, pour limiter les risques, nous avons privilégié les lieux qui bénéficiaient de commentaires favorables dans les guides ou sur Internet...

Sites préférés :

Beaucoup de sites valent le voyage, vraiment. Certains nous étaient connus avant notre départ, mais nous ne nous sommes rendus dans d'autres, moins célèbres, qu'après une lecture approfondie de nos guides. En vrac, nous avons adoré :
  • Iris et Norah : Rio, la péninsule de Valdes (les baleines), et la vallée d'Elqui (à cause des chiens et chats avec lesquels elles ont beaucoup joué, mais aussi des poules...), et aussi, pour Iris, Maimara (à cause du logement rustique, genre chalet avec mezzanine, qui lui a beaucoup plu)
  • Muriel & Renaud : Rio, Iguazu, la péninsule de Valdes, la région de Salta, le désert d'Atacama, Castro (sur l'île de Chiloé)

Sites où l'on n'est pas allés mais on le regrette (programme d'un prochain tour du monde ?) :

Même avec trois mois pour trois pays, il a fallu faire des choix déchirants (si, si !). Nous avons dû renoncer à visiter des régions entières de ces grands pays. Si nous avons la chance d'y retourner, voici donc où je souhaiterais aller :
  • L'Amazonie et le Nord-Est du Brésil
  • Les glaciers patagoniens d'Argentine
  • La traversée des fjords chiliens en ferry
  • Le parc Torres del Paine au Chili
En bref : le très chaud et très humide, le très froid (et pas mal humide aussi). Pour le très sec, c'est fait !

Ecole :

Pas très facile de s'improviser professeur des écoles, même avec une classe des plus réduites (2 élèves moyennement assidues). Après quelques tâtonnements, nous avons cependant trouvé un rythme de croisière un peu plus raisonnable. Nous nous basons en grande partie sur les supports de l'académie en ligne, pour Norah, et sur des cahier adaptés à la grande section pour Iris. Certaines matières ne posent pas de problème (les maths, sans surprise au vu de l'hérédité maternelle), mais nous devons insister davantage sur le français.
Au niveau des langues, il a été difficile d'aller plus loin qu'un apprentissage de quelques termes élémentaires (genre "bonjour - s'il vous plaît - merci - je m'appelle Machine"), sans doute parce que nous n'étions pas nous-mêmes très experts dans les langues parlées là-bas. Espérons que cela ira mieux pour l'anglais en Nouvelle-Zélande et en Australie !
En revanche, nous avons fréquenté bien plus de musées qu'à l'accoutumée (musées d'histoire naturelle, de sciences, d'arts), et nous espérons qu'il en restera quelque chose chez nos petites têtes blondes.

Bagages et équipement emporté :

Même si le petit nombre de vêtements que nous avons pris impose un rythme de lessives assez soutenu, je trouve que nous ne nous sommes pas trop mal débrouillé dans le choix de notre équipement de départ. Dans certaines régions du Chili, il aurait peut-être fallu quelques vêtements plus chauds, mais cela aurait sensiblement alourdi notre paquetage pour une utilisation sur quelques semaines seulement (à comparer aux 11 mois  de voyage). La superposition de nombreuses couches de vêtements s'est révélée presque aussi efficace.
Le poids des sacs, quoique conséquent, reste raisonnable, dans le sens où nous avons pu les avoir régulièrement sur le dos sur des distances de l'ordre du kilomètre, par exemple pour aller de la gare routière à l'hôtel.


Voici la fin de ma liste à la Prévert.
Prochain épisode : retour des images avec la suite de notre séjour polynésien !

A bientôt


Renaud

6 commentaires:

  1. Eh bien dites-moi, voila un bilan qui me semble plus que positif ! et c'est tant mieux bien sûr...
    En ce qui concerne la sécurité, la présence d'enfants peut effectivement être un "avantage", voire un "garde-fou" : je vous le dis maintenant mais le neveu de ma collègue et son copain, partis sac à dos en TDM, s'étaient fait tabasser (dans je ne sais plus quelle petite rue d'Amérique du Sud) et dépouiller de tout leur argent et appareils photo, mais ils dormaient parfois à la belle étoile... ceci peut expliquer cela...
    Donc, en pratique, gardez bien vos filles auprès de vous, ça peut servir...!!!!!!!!!!!!!!!!
    Plus sérieusement, un premier quart de TDM bien préparé, bien passé, riche de plein de choses, moi je dis chapeau, continuez comme ça ! Continuez à nous (et vous en premier) enchanter, à nous faire rêver et voyager avec vous...
    A tout bientôt, 1000 bisous les Veinarr !
    PS : bravo à Renaud (et Muriel aussi j'imagine) pour cette analyse complète ! Je ne noterai pas car vous êtes sortis du système scolaire, je dirai simplement TB !!

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  2. Ben, elle a tout dit, Fanfan...Nous ferons des commentaires verbaux à l'écrivain dans une quinzaine...Notre véhicule est réservé, tout va bien...Bises, P'pa

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  3. Un bilan plus que positif que j'ai lu avec attention et grand intérêt, non que je compte faire un TDM, mais c'est bien de lire vos impressions de voyage au bout de ces 3 mois dans ces 3 pays.Tout y est analysé avec une grande précision y compris l'école. Toutes les découvertes que vous avez faites dont il restera forcément quelque chose dans le souvenir de vos chères petites têtes blondes !
    Cela vous permet aussi d'aborder la suite avec confiance.
    Comme dit Fanfan nous attendons maintenant la suite de votre séjour polynésien puis la Nouvelle Zélande où vous allez avoir de la compagnie, je pense qu'il y en a qui vont être contents de vous revoir.
    Merci à vous pour tout ce que vous nous apportez et plein se tendresse pour tous les quatre

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  4. Un vrai rapport de chef de projet ! C'est pro !
    Cette relecture de 3 mois nous a rappelé les belles émotions à la lecture de chacun des épisodes et à la vue des superbes images.

    Vous allez basculer dans le monde anglophone très bientôt en changeant de jour ... Vous serez bientôt en avance sur nous ... Est-ce à dire que la langue anglaise est notre avenir ? Pouah ! ...
    Nous vous sentons impatients de découvrir ces nouveaux mondes
    Profitez en bien ! bisous aux parents et à nos chères têtes "châtain plus ou moins clair"

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  5. Super compte rendu trimestriel ....Si un jour nous envisageons de quitter le Maugistan nous ferons appel à votre expérience ...
    Et en avant pour la suite ...
    Bisous aux 4 Barbarr...

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  6. Et bien... Voilà qui est trés intėressant et c'est super de voir que la prmière partie c'est bien passée . Je lérépète et ne le dirai peut être jamais assez mais: c'est génial cette aventure !! Le rêve !! Merci beaucoup de partager tout cela avec autant de coeur !! Vivement la suite.... Stephanie parra iglesias.

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