(Oui, oui, vous pouvez râler : encore un titre pour lequel je ne me suis pas foulé !)
Changement de décor. Après les lagons polynésiens, voici les douces collines d'Auckland. Nous avons passé une semaine dans la plus grande agglomération néo-zélandaise, avant de récupérer notre maison roulante pour nous lancer à l'aventure. Mais je reviendrai sur cette dernière partie un peu plus tard.
Pour décrire Auckland, un mot s'impose : cool.
Cool, parce que, pour une métropole de cette taille, l'urbanisation est très peu dense. A l'exception du centre, pas d'immeubles, mais des kilomètres et des kilomètres de quartiers résidentiels avec une profusion d'arbres et de jardins.
Cool, parce que, même en plein centre, je n'ai pratiquement jamais ressenti l'impression d'être noyé dans la foule. On circule plutôt facilement sur les trottoirs, et même aux heures de pointe, on n'est pas écrasé de toutes parts contre d'autres pauvres hères qui viennent de transpirer toute une journée au boulot. Ça nous a changé des métros de Santiago, Buenos Aires, Rio, et... Paris !
Cool, parce qu'il nous a été difficile de tomber sur un Néo-Zélandais qui ne soit pas à la fois très courtois et prêt à perdre cinq minutes de son temps pour nous aider de son mieux.
Cool, parce que se côtoient harmonieusement (au moins en apparence), Européens, Asiatiques et Maoris (nous avons cependant trouvé ces derniers étonnamment peu nombreux). Les enseignes en chinois sont courantes, et les "food courts" des centres commerciaux comprennent des stands japonais, chinois, indiens, vietnamiens, coréens, thaïlandais, etc.
Cool enfin, dans un autre sens, parce que je n'ai vu, dans aucun autre pays, un supermarché afficher que ses clients sont priés de ne pas entrer avec leur skate-board sous le bras...
Nous avons également appris que la ville a été bâtie sur un ensemble de cônes volcaniques. La dernière éruption remonte à 600 ans, mais elle a créé une île de plusieurs dizaines de kilomètres carrés, Rangitoto, juste en face de l'actuel port d'Auckland. Nous sommes allés y faire un tour, pour constater que, même si certaines zones sont luxuriantes, la végétation a encore du pain sur la planche pour recouvrir toutes les anciennes coulées de lave.
Nous avons aussi mis à profit cette semaine pour arpenter les rues, visiter un musée d'art (avec une super expo d’œuvres contemporaines sur le thème de la lumière), que même les filles ont apprécié, et faire quelques emplettes (l'ambiance "Noël" nous a soudainement rattrapés !).
Nous logions à 10 minutes à pied du Mont Eden, point culminant de la ville. Vue sur la Sky Tower et le centre |
Sacré paquebot dans le port d'Auckland. Au moins, ce genre de croisière ne doit pas trop dépayser les citadins : c'est juste un immeuble qui flotte avec un moteur, non ? |
L'île de Rangitoto : la morphologie d'un œuf sur la plat. Tiens, l'heure du dîner approche à grands pas au moment où j'écris cela. Peut-être est-ce la source de mon inspiration ? |
Quel arbre ! Pas de tronc, juste un foisonnement de branches posées sur un foisonnement de racines... Pratique pour y grimper ! |
Puis, à la veille de notre départ, je suis allé prendre possession de notre campervan, une grosse camionnette pouvant loger 4 personnes dans un confort acceptable. Evidemment, il a fallu s'adapter en même temps à la conduite d'un véhicule un chouïa plus grand qu'une Twingo, et à la conduite à gauche, ce qui nous a donné quelques petits moments de stress. Moments qui sont toutefois restés très bénins comparés à l'éclatement d'un de nos pneus sur l'autoroute, le jour du départ, à 20 km d'Auckland. Là, ça fait tout drôle de se retrouver d'un coup sur la bande d'arrêt d'urgence, à chercher fébrilement le nom du loueur pour demander de l'aide. Au bout d'une heure à se demander si l'assistance promise au téléphone viendra, j'ai entrepris de changer la roue, allongé au bord de l'autoroute, et ne faisant pas trop le fier. Il a fallu une autre heure pour comprendre comment exécuter l'opération, que j'ai achevé environ 30 secondes avant que la voiture d'assistance n'arrive... Comme, en plus, le vent soufflait en tempête (c'était notre jour de "loose", oui), nous avons passé la nuit dans un camping à proximité (à plus de 100 km du lieu où nous avions prévu d'aller), avant de rentrer à Auckland le lendemain pour faire remplacer la roue.
A présent, la situation est rétablie, et, je touche de la tôle, nous avons épuisé notre quota de malchance !
L'intérieur de notre nouveau "chez nous", pour deux mois. C'est pas immense, ce qui nous oblige à un minimum d'organisation. Mais ça va, on s'y fait ! |
Vu la hauteur sous plafond, le deuxième lit double m'est à peu près inaccessible. Heureusement que les filles ne sont pas épaisses ! |
Renaud
Coucou les Barbarr qui roulent ....Bonnes routes.....
RépondreSupprimerBisous du Maugistan aux quatre Barbarr !!!!
Impressionnant l'arbre, bon à part l'épisode malheureux du pneu votre contact avec la Nouvelle Zélande semble avoir été bon. Les paysages ont dû tout de même vous changer. Donc vous allez vivre pendant 2 mois dans ce campervan mais je constate, en effet, qu'heureusement que les 2 filles sont minces car il n'y a pas beaucoup de place mais tout cela fait partie de l'aventure bonne route et à bientôt avec plein de bisous à vous quatre
RépondreSupprimerNouveaux horizons (quelque peu différents de Maupiti, on dirait...!), nouvelles aventures, logique non...!!!!
RépondreSupprimerCertes, votre nouvel hébergement est peut-être un peu exigu, mais là vous n'aurez pas à faire et défaire et re-défaire les sacs à dos tous les 3 jours, ce qui doit paraître quelquefois un peu lourd non ?
Attention effectivement à la conduite à gauche, autre dépaysement...
Sinon, apparemment, vous confirmez bien l'hospitalité et la gentillesse des Néo-Zélandais dont nous parlions l'autre jour ; s'ils sont aussi cool, je vais peut-être penser à émigrer là-bas, ça me changera de l'agressivité des (de certains) Vendéens...
Profitez bien, prenez soin de vous et faites-nous encore rêver !
Bisous la famille Barbarrcampingcarr !!
C'est vrai que les sacs sont maintenant à demeure dans le camping-car. Par contre la gymnastique du "faire-le-lit-défaire-le-lit-pour-mettre-la-table-défaire-la-table-pour-rouler-refaire-le-lit" a remplacé celle du "faire-défaire-les-sacs". Rien n'est parfait !
SupprimerBises
PS : moi j'aime bien les titres des tes articles, ça me fait rire et, sous des apparences de "ne pas se fouler" comme tu dis, il y a plein de petites références cachées... ou pas...
RépondreSupprimerMais je crois que tu sais depuis longtemps que je suis fan...!!!
Bisous.
Merci, Fan
SupprimerCa fait laisir de voir que je ne suis pas totalement un incompris... ;-)
On vient de me rappeler ce superbe aphorisme d'un sketch de Coluche : "Partir, c'est crever un pneu".
RépondreSupprimerIl avait raison !
Quand vous aurez pris pour de vrai vos pérégrinations, faites nous savoir les circuits que vous prenez pour qu'on vous suive à peu près sur la carte de ce beau pays.
bisous
Alors, au jour ou je publie cette réponse, nous sommes à Rawene, près du nord de l'île du Nord (un petit coup de Google Maps devrait aider). D'ici au 26/12, nous serons dans la région de la Bay of Islands, pas très loin d'ici. Puis, jusqu'au 1er janvier, nous redescendrons, traverserons la région volcanique de Rotorua, et passerons le réveillon du côté du parc Tangariro. Après ? pas encore vraiment décidé, mais nous finirons probablement par une descente vers Wellington autour du 10 janvier.
SupprimerProgramme "wetaher permitting" et "susceptible de modification sans avis préalable", comme il se doit...
coucou les hobbits JOYEUX NOEL
RépondreSupprimernous pensons beaucoup a vous
profitez bien de ce moment en famille .
ET ROULEZ BIEN
bisous de la part des nantais ,thouareens et loulayens (races qui s'entendent generalement assez bien )
Joyeux Noël à vous tous à qui je pense bien sûr
RépondreSupprimeret de très grosses bises à vous partager
A bientôt sur ce blog
Bon Noël dans les antipodes du Maugistan ....
RépondreSupprimerBisous les Barbarr