Et au fait, d'où ça sort, cette idée de tour du monde ?

L'idée d'un long voyage, sans doute plus ou moins présente en nous comme un rêve, ou, au mieux, comme un vague projet situé dans un horizon mal défini, quelque part vers une hypothétique retraite, s'est concrétisée en janvier 2011.
A ce moment-là, nous étions sur le point de rembourser l'emprunt de notre appartement. Suivant l'exemple de nombreux collègues ou amis, la revente de celui-ci pour acheter une maison avec jardin apparaissait comme une option envisageable. Toutefois, l'idée de "s'enraciner" dans une maison à laquelle nous aurions consacré une large part de notre temps (pour les travaux) et de nos ressources (pour l'achat, vu le prix de l'immobilier dans les grandes agglomérations) ne nous emballait pas vraiment...
Par ailleurs, nous étions des voyageurs relativement assidus. Peut-être un peu moins suite aux deux naissances de nos filles (quoique, nos voyages à New York, au Japon, aux Canaries, ont eu lieu après l'arrivée de Norah, et ceux en Grèce et à la Réunion après celle d'Iris), mais toujours le regard fixé sur la prochaine destination. Avec le plus souvent un regret, celui de ne pas avoir passé davantage de temps dans les lieux qui nous plaisaient et de devoir partir sans avoir vu tout ce que nous souhaitions.
Enfin, après plus de 10 ans d'activité professionnelle, pour Muriel comme pour moi, sans très grand changement, ni d'employeur, ni de métier, on ne peut nier qu'une certaine lassitude s'installe !
Aussi, lorsque, lors de ce mois de janvier, et après y avoir réfléchi de mon côté, j'ai proposé à Muriel de consacrer nos futures économies à un tour du monde d'un an, ce n'était pas sans une certaine appréhension. Celle du refus d'une personne équilibrée qui ne trouverait tout simplement pas raisonnable de se lancer dans un tel projet. Quelle ne fut pas ma joie lorsque, sans hésitation, elle me dit oui ! J'avais décidément épousé une femme formidable !

Après quelques calculs, fondés sur notre capacité d'épargne et sur notre estimation du budget nécessaire, mais prenant aussi en compte l'âge des enfants (pas trop petites, histoire qu'elles en gardent si possible quelques souvenirs, mais pas trop grandes non plus, pour éviter de partir lors d'une année "clé", du genre CP ou sixième), nous avons fixé la date du départ à l'été 2014.

Et jusqu'ici, nous nous y tenons !

1 commentaire:

  1. Les rêves sont faits pour être réalisés, alors n'hésitez pas et profitez-en...

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