Hisse et ho, Santiaaago !

J'assume : c'est l'un des pires jeux de mots qui me soient venus à l'esprit pour un titre d'article ! Seule circonstance atténuante, le fait que Norah ait demandé pour son anniversaire une copie MP3 de la célèbre chanson d'Hughes Aufray. Le fameux trois-mâts est ainsi revenu trotter dans ma tête...

J'assume aussi le fait que cela fait un bail que j'aurais dû publier quelque chose dans le blog. La faute à quoi ? Eh bien, nous sommes à présent repartis de Santiago et nous tâchons d'organiser au mieux notre découverte du Petit Sud (juste au Nord de la Patagonie). Mine de rien, malgré la magie d'Internet, tout cela prend encore beaucoup de temps. Il faut trouver et comparer les hébergements, leur demander leurs disponibilités, vérifier qu'ils sont accessibles facilement depuis la station de bus, vérifier les horaires de bus, prendre le billets, etc. D'où quelques dizaines de sites consultés chaque soir pour agencer tout cela de la façon la plus fluide possible, en tenant compte en plus du facteur météo. Car ici, fini le beau temps perpétuel : ce n'est pas l'Atacama !

Ca y est ? Je me suis correctement justifié ? Tant pis. D'ailleurs, j'ai pu constater que les autres voyageurs au long cours passaient également pas mal de temps sur leur ordinateur à planifier la suite de leur parcours...

Santiago, donc...

Un peu à l'image de notre séjour à Buenos Aires, nous avons exploré la ville à notre rythme. Nous avons retrouvé, durant la semaine que nous y avons passée, une certaine routine, avec école tous les matins, déjeuner dans le premier centre commercial qui se présente, et promenade ou visite les après-midis. Le fait que notre logement comptait deux chambres indépendantes de la pièce principale (ce n'est que la seconde fois depuis le début de notre voyage...) a aussi permis à tout le monde de retrouver un peu plus d'espace pour jouer ou bouquiner...

Et la ville, me direz-vous, à quoi ressemble-t-elle ? L'aspect européen de BA, jusque dans la forme des lampadaires, m'a paru un peu moins présent à Santiago, qui m'a davantage fait l'effet d'une ville américaine, avec ses malls et ses feux rouges placés après les intersections. Autre grande différence avec Buenos Aires (et Rio !) : la courtoisie des automobilistes qui, chose inouïe dans le reste de l'Amérique du Sud, s'arrêtent et font signe aux piétons de traverser !
 La ville compte cependant quelques bâtiments et musées intéressants, même si nous sommes parfois restés sur notre faim. Nous avions l'impression que nombre de lieux étaient en travaux ou partiellement fermés. La place centrale, avec la cathédrale ? En travaux ! Le musée de la mode (indiqué dans les "tops" de la ville sur le Lonely Planet) ? Fermé aux deux tiers ! Le parc principal avec ses piscines en plein air ? En cours de maintenance, avant la réouverture prochaine, et l'arrivée des beaux jours !

Au milieu des buildings flambant neufs, des immeubles plus modestes, un peu comme celui qui nous a hébergé pendant cette semaine

La vue depuis notre appartement. Je trouve l'effet sympa de nuit. De jour, c'est évidemment moins reluisant...

Le drapeau chilien est aussi omniprésent, depuis San Pedro de Atacama, que l'avait été le drapeau argentin auparavant

La colline Santa Lucia, d'où nous avons profité d'une magnifique vue de la ville

Certains sourires font plaisir à voir

Les filles à l'extrême sommet de la tour de Santa Lucia, une construction du XIXe s en forme de petit château, à but purement décoratif

L'ancien côtoie souvent le moderne dans le centre ville

 

 

J'imagine que seules les entreprises de type "World Company" peuvent se payer la construction de telles tours, mais j'avoue que je suis assez fan de ce genre d'architecture

Pourtant, on peut voir ce genre de panneau à l'entrée de la voie rapide,  non loin des tours des photos précédentes. Economie à deux vitesses ?

Nous gardons cependant de très bons souvenirs du musée des sciences (nous les faisons tous !), où les filles ont pu à nouveau faire des tas de trucs rigolos sans trop comprendre les principes physiques à l’œuvre derrière tout cela... Le musée des beaux-arts était intéressant lui aussi (même si ce n'est pas l'avis d'Iris), et avait en plus le mérite d'être gratuit !

Dans le hall du musée des beaux-arts, une "œuvre" monumentale, faite de milliers de vêtements, pour signifier... quoi, au juste ? J'ai décidément toujours été nul en art...

Dans l'enceinte du musée de la mode (mais quel est donc le rapport ?), un parking original...

Au musée des sciences, un atelier de bulles géantes a bien amusé enfants et parents. Pas sûr que les filles en soient ressorties avec des notion très claires sur la tension superficielle d'un liquide, mais cela germera peut-être plus tard avec des prix Nobel !

Le funiculaire permettant d'accéder (en vrais feignants !) au sommet du plus grand parc de la ville.

Norah en conductrice de rouleau compresseur vintage

Halloween approchait, et, contrairement à la France, on dirait que le soufflé n'est pas trop retombé ici : beaucoup de magasins affichaient une décoration ad hoc, même si nous avons aussi vu des décorations de Noël se mettre en place ! Du coup, nous avons re-fêté l'anniversaire de Norah devant un gâteau digne de ce nom, mais orange, avec l'ajout d'un tamagochi à la liste de ses cadeaux Merci Naomi, de nous avoir annoncé leur come-back dans les vitrines !

Anniversaire de Norah, épisode final

Deux exemples de street-art, souvent superbe

Non ce n'est pas alcoolisé ! Le "mote con huesillos" est le dessert typique du coin, où il y a littéralement autant à boire qu'à manger ! (pêches séchées et céréales baignant dans un sirop léger, servi très frais...)

Rendez-vous dans quelques jours pour la suite de ces récits, dans un décor bien différent...

Renaud