samedi 27 décembre 2014

Premiers tours de roues (réparées et révisées !)

Trêve de Noël oblige, j'ai pris un peu de retard dans la narration du chapitre néo-zélandais de nos aventure. En voici donc la suite.

Après nos émotions pneumo-autoroutières, nous nous sommes donc progressivement habitués à notre nouveau chez-nous roulant, que nous avons d'abord promené dans l'Est d'Auckland. Pas trop loin, car nous devions ensuite revenir accueillir à l'aéroport Jean-Claude et Huguette, qui nous faisaient le plaisir de venir passer les fêtes avec nous. Nous sommes donc allés jusqu'à Kaiaua, où nous avons passé la nuit sur un parking en bord de mer, pas trop mal abrités du vent qui continuait à souffler avec vigueur.

Début de floraison d'un pohutukawa, "l'arbre de Noël" de Nouvelle-Zélande. Nous en verrons par la suite bien d'autres, dont les fleurs rouges ont le mérite de diversifier la palette de couleur du paysage. Et en plus, l'arbre en lui-même est superbe.

La Barbarrmobile en configuration "route", avant le départ.
La même, à l'arrivée. Vous aurez peut-être noté 1) que nous rencontrons pas mal de virages sur les routes du coin, 2) que le siège d'Iris n'est pas toujours super bien calé (nous travaillons encore sur le problème) et 3) que ça n'a heureusement pas l'air de l'affecter outre mesure...

A Kaiaua, encore des super-jeux pour enfants, histoire d'oublier un peu les péripéties des deux premiers jours.

"La petite maison dans la prairie", version Barbarr. Iris a même eu la bonté de tomber peu après, histoire de "coller" au générique de la célèbre série, mais je n'ai pas eu la présence d'esprit de prendre la photo

N'ayant pas eu l'occasion d'observer de kiwis, nous nous sommes rabattus sur l'autre animal national, plus facile à approcher !
Une fois la jonction avec la famille réalisée à l'aéroport ("mangez des pommes", hein, papa !), nous sommes allés de l'autre côté d'Auckland (donc à l'Ouest, pour ceux qui suivent). A quelques kilomètres de la ville commence la parc des Waitekere Ranges, avec de superbes plages, et des ballades sympas dans la forêt.
Sur la plage de Piha, tout près de notre camping, pas toujours gâtés par la météo...


Iris jouant avec un tiki


Début d'une balade qui nous offrira de splendides vues sur la mer,...

...sur des collines et des marécages...

...parfois vraiment très humides ! Je ne vous raconte pas (je n'ai pas de photos, hélas) la montée à travers la forêt dans des chemins pleins de boue vers le sommet du coin, à 272 m !

Arrivés en hauteur, nous avons heureusement eu droit à quelques vues sur la mer de Tasman, et à une descente plus facile (après les flaques de boue, le jeu était d'éviter les ajoncs, cette fois)
En repartant, nous avions le projet de nous diriger vers le Nord en longeant la côte Est, vers Whangarei. Toutefois, un Kiwi (l'être humain, pas l'animal), rencontré sur la route, nous a conseillé de passer plutôt par l'Ouest, où se trouve des zones moins fréquentées, avec la Kauri Coast. Celle-ci tient son nom des forêt de kauri, arbres superbes, légèrement surexploités par les colons, et par conséquent protégés aujourd'hui pour éviter leur disparition (comme en plus ils n'ont pas de bol, ils sont décimés en ce moment par une maladie). Nous sommes donc ainsi remontés jusqu'à Rawene, en passant par Dargaville. Nous avons à nouveau alterné promenades en forêt, en admirant les quelques majestueux kauri de plus de 1000 ans encore debout, et sur la côte, à la découverte des curieux boulders de Koutu (des sphères de lave formées lors de leur projection dans l'air par un volcan en éruption).
Nous avons également vu une ou deux cascades (mais après Igauzu, on est blasés !), et visité la boutique d'un original, passionné de casse-têtes et de puzzles qui ont mis nos neurones à rude épreuve. Nous avons profité de l'occasion pour faire le plein de cadeaux "atypiques" pour Noël...
Autre point de vue, en partant des Waitakere Ranges

En Nouvelle-Zélande, l'appellation de "Highway" donnée aux routes principales est parfois trompeuse pour nous autres Français. En fait d'autoroute, elle ne sont souvent pas plus large que des départementales, voire moins lors du passage de ponts à voie unique, et l'on y fait des rencontres inattendues...

Faute d'oiseaux à observer, nous avons fait en sorte que la "Kiwi Zone" en soit vraiment une...

Iris, pas peu fière d'avoir trouver une superbe baguette-boomerang

"The" Kauri, le plus vieux de tous (la fourchette varie entre 1200 et 2000 ans). En cherchant bien, vous verrez Norah sur la photo pour avoir une idée de l'échelle...

Muriel en plein exercice pratique de conduite à gauche, sur fond d'énorme dune côtière, à côté de laquelle la dune du Pyla pouvait aller se rhabiller

Certains des boulders à Koutu avaient gardé une forme sphérique quasi-parfaite. Assez surprenant quand on pense à l'impact qu'ils ont dû subir à l'atterrissage.

OK, d'autres s'étaient un peu déformés, de façon parfois assez curieuse

Imaginez un peu la force de l'éruption qui a envoyé ce genre de "cailloux" à travers les airs...



Un peu de détente dans la piscine du camping de Rawene




Quelques boîtes aux lettres typiques sur les routes de campagnes. Cherchez l'intrus...

"L'Alsacienne"

Puis nous avons mis le cap sur la "Bay of Islands", où nous avons passé Noël, et observé les dauphins de l'article précédent.

La suite du parcours ? On revient vers le Sud, avec la plage de Sandspit, puis Matamata, avant de passer le Nouvel An à Tangariro. Tout cela dans le prochain article !

Bonne fêtes à tous !

Renaud

jeudi 25 décembre 2014

We wish you a merry Christmas...

Hi, guys !

La Barbarr Team souhaite à tous les amis, à toute la famille, et à tous les antipodistes en général, un très, très joyeux Noël.

A défaut de boules de neige, nous avons trouvé ici des boules... de volcan. On n'a pas essayé de faire une bataille !
Comment passerez-vous cette journée de Noël ? Pour notre part, nous avons commencé par vérifier le passage d'un père Noël au tout début de sa tournée (il commence forcément par la Nouvelle-Zélande). Puis, malgré le temps gris, nous avons cassé la tirelire pour faire une petite virée en bateau, à la recherche de dauphins. Les filles semblent avoir apprécié !


Les dauphins "à nez de bouteille" (bottlenose dolphins) portent bien leur nom : après un réveillon de Noël bien arrosé, il font un peu n'importe quoi...


A bientôt pour un article un peu plus long sur notre première semaine d'exploration du pays.

Renaud

jeudi 18 décembre 2014

Au pays, des Kiwis, comme dans tous les pays...

 ... On s'amuse, on pleure, on rit,

(Oui, oui, vous pouvez râler : encore un titre pour lequel je ne me suis pas foulé !)

Changement de décor. Après les lagons polynésiens, voici les douces collines d'Auckland. Nous avons passé une semaine dans la plus grande agglomération néo-zélandaise, avant de récupérer notre maison roulante pour nous lancer à l'aventure. Mais je reviendrai sur cette dernière partie un peu plus tard.

Pour décrire Auckland, un mot s'impose : cool.
Cool, parce que, pour une métropole de cette taille, l'urbanisation est très peu dense. A l'exception du centre, pas d'immeubles, mais des kilomètres et des kilomètres de quartiers résidentiels avec une profusion d'arbres et de jardins.
Cool, parce que, même en plein centre, je n'ai pratiquement jamais ressenti l'impression d'être noyé dans la foule. On circule plutôt facilement sur les trottoirs, et même aux heures de pointe, on n'est pas écrasé de toutes parts contre d'autres pauvres hères qui viennent de transpirer toute une journée au boulot. Ça nous a changé des métros de Santiago, Buenos Aires, Rio, et... Paris !
Cool, parce qu'il nous a été difficile de tomber sur un Néo-Zélandais qui ne soit pas à la fois très courtois et prêt à perdre cinq minutes de son temps pour nous aider de son mieux.
Cool, parce que se côtoient harmonieusement (au moins en apparence), Européens, Asiatiques et Maoris (nous avons cependant trouvé ces derniers étonnamment peu nombreux). Les enseignes en chinois sont courantes, et les "food courts" des centres commerciaux comprennent des stands japonais, chinois, indiens, vietnamiens, coréens, thaïlandais, etc.
Cool enfin, dans un autre sens, parce que je n'ai vu, dans aucun autre pays, un supermarché afficher que ses clients sont priés de ne pas entrer avec leur skate-board sous le bras...

Nous avons également appris que la ville a été bâtie sur un ensemble de cônes volcaniques. La dernière éruption remonte à 600 ans, mais elle a créé une île de plusieurs dizaines de kilomètres carrés, Rangitoto, juste en face de l'actuel port d'Auckland. Nous sommes allés y faire un tour, pour constater que, même si certaines zones sont luxuriantes, la végétation a encore du pain sur la planche pour recouvrir toutes les anciennes coulées de lave.

Nous avons aussi mis à profit cette semaine pour arpenter les rues, visiter un musée d'art (avec une super expo d’œuvres contemporaines sur le thème de la lumière), que même les filles ont apprécié, et faire quelques emplettes (l'ambiance "Noël" nous a soudainement rattrapés !).


Nous logions à 10 minutes à pied du Mont Eden, point culminant de la ville. Vue sur la Sky Tower et le centre

Au Myers Park, nous sommes tombés sur des jeux pour enfants de ouf ! Eh oui, pour les parents tourdumondistes que nous sommes, ces étapes revêtent une certaine importance pour défouler comme il se doit notre progéniture !


Sacré paquebot dans le port d'Auckland. Au moins, ce genre de croisière ne doit pas trop dépayser les citadins : c'est juste un immeuble qui flotte avec un moteur, non ?



L'île de Rangitoto : la morphologie d'un œuf sur la plat. Tiens, l'heure du dîner approche à grands pas au moment où j'écris cela. Peut-être est-ce la source de mon inspiration ?


Quel arbre ! Pas de tronc, juste un foisonnement de branches posées sur un foisonnement de racines... Pratique pour y grimper !


Puis, à la veille de notre départ, je suis allé prendre possession de notre campervan, une grosse camionnette pouvant loger 4 personnes dans un confort acceptable. Evidemment, il a fallu s'adapter en même temps à la conduite d'un véhicule un chouïa plus grand qu'une Twingo, et à la conduite à gauche, ce qui nous a donné quelques petits moments de stress. Moments qui sont toutefois restés très bénins comparés à l'éclatement d'un de nos pneus sur l'autoroute, le jour du départ, à 20 km d'Auckland. Là, ça fait tout drôle de se retrouver d'un coup sur la bande d'arrêt d'urgence, à chercher fébrilement le nom du loueur pour demander de l'aide. Au bout d'une heure à se demander si l'assistance promise au téléphone viendra, j'ai entrepris de changer la roue, allongé au bord de l'autoroute, et ne faisant pas trop le fier. Il a fallu une autre heure pour comprendre comment exécuter l'opération, que j'ai achevé environ 30 secondes avant que la voiture d'assistance n'arrive... Comme, en plus, le vent soufflait en tempête (c'était notre jour de "loose", oui), nous avons passé la nuit dans un camping à proximité (à plus de 100 km du lieu où nous avions prévu d'aller), avant de rentrer à Auckland le lendemain pour faire remplacer la roue.


A présent, la situation est rétablie, et, je touche de la tôle, nous avons épuisé notre quota de malchance !

L'intérieur de notre nouveau "chez nous", pour deux mois. C'est pas immense, ce qui nous oblige à un minimum d'organisation. Mais ça va, on s'y fait !
Vu la hauteur sous plafond, le deuxième lit double m'est à peu près inaccessible. Heureusement que les filles ne sont pas épaisses !



Renaud

vendredi 12 décembre 2014

Maupiti : les Barbarr barbotent

Ça y est. Il est là, il est frais : notre dernier article sur la Polynésie !

Lieu : Maupiti, 1200 habitants, latitude 16°S, donc un soleil très haut dans le ciel à l'approche du solstice (ça tape !)
Durée : 5 jours
Température de l'air : 28°C le jour (à l'ombre...), 26°C la nuit
Température de l'eau : au feeling, un bon 27°C (prouvé par une immersion totale et facile de Muriel...)
Temps : pas mal de soleil, un peu de nuages, et quelques averses tropicales pour se rafraîchir
Caractéristiques de l'environnement : lagon de teinte variable (blanc à bleu profond en passant par toutes les nuances de turquoise), plage de sable blanc, cocotiers, relief montagneux couvert d'une végétation luxuriante, nombreuses fleurs, et mangues qui nous tombent littéralement dans les bras, ou presque...

Vous l'aurez compris à la lecture des précédents articles, la Polynésie, c'est pas facile tous les jours, surtout lorsque l'on est en vacances ! D'autant que nous nous étions réservé le plus dur pour la fin : Maupiti, couramment décrite comme une petite Bora-Bora, le flot de touristes en moins. Et c'est vrai : on en a vraiment, vraiment bavé... d'admiration devant la beauté des paysages.



En route vers Maupiti : Tupai, le célèbre atoll en forme de coeur

En approche sur Maupiti : on sent déjà qu'on n'a pas fini de pousser des "Waou !"
A la descente de l'avion, histoire de se mettre tout de suite dans l'ambiance, le transfert se fait par bateau (l'aérodrome est sur un motu, et non sur l'île principale). On accoste, et Sandra, qui tient avec son mari Kété la pension Tereia, nous accueille en bonne et due forme, c'est-à-dire avec colliers de fleurs pour tout le monde. Nous faisons également la connaissance de Pierre et de Birgit, un couple belge très sympathique, avec qui nous nous partagerons les trois chambres que compte la pension. Comme les commerces de l'île sont peu nombreux, la plupart des hébergements proposent uniquement la formule demi-pension. Le soir, ce sera donc les pieds sous la table, à savourer la délicieuse, et copieuse, cuisine de Sandra. Quand je vous disais que c'était dur !


Rien que pour cette photo-là, croyez-moi, le tour du monde, ça vaut le coup !

Iris et moi, entourés d'un bande de joyeux enfants du coin, avec qui nous avons passé pas mal de temps à jouer dans l'eau
Dès le deuxième jour, on attaque sec, avec balade en bateau, snorkelling, et pique-nique sur un motu. J'en retiens deux moments fabuleux. Le premier : la baignade avec des raies mantas (dont tous les guides m'avait affirmé qu'elles n'étaient plus présentes après le mois d'octobre). Ces spécimens-là avaient beau être de taille assez modeste (très difficile à évaluer, mais je dirais de l'ordre de 2,50 m d'envergure), observer ces animaux évoluant majestueusement à 3-4 mètres juste en dessous de vous est absolument magique. Quand en plus elles se tournent et vous apparaissent quasiment de face avec leur gueule grande ouverte, difficile de ne pas ressentir des frissons (de plaisir) partout.
Le second souvenir mémorable sera celui du pique-nique. Au menu : pain de coco, fruit de l'arbre à pain, poisson grillé, salade de poisson cru au lait de coco, et... langoustes ! Le tout à 10 mètres de la plage...

Alors, c'est pas un vrai sourire qui fait plaisir à voir, ça ?

Comme à Raiatea, certaines raies (plus petites que les mantas !), ont bien repéré que lorsque des bateaux s'arrêtaient, elles finissaient par se retrouver avec un poisson dans le bec. D'ailleurs, Norah détient à ce jour le titre d'unique représentante de la famille à s'être fait mordre par une raie (qui avait confondu poisson et doigts) !


Ce n'est pas demain la veille que je reverrai autant de langoustes sur la grille de mon barbecue...

Depuis le début de notre séjour en Polynésie, je regrettais de n'avoir pas investi dans un appareil photo étanche. Heureusement, Pierre en avait un, et m'a très gentiment donné une copie de ses clichés. Voici donc un aperçu des fonds marins, à commencer par une des raies mantas que nous avons admirées.


Certains coraux avaient de ces couleurs...


Le lendemain, unique exploit "sportif" de ce séjour : nous sommes montés au sommet de l'île (un modeste 380 m), en ayant laissé les filles derrière nous à la pension. Heureusement, car vu la pente du sentier, à certains endroits, j'imagine difficilement comment elles auraient pu passer, du moins sans susciter des sueurs froides chez leurs parents. Nous avons d'ailleurs très longuement profité du panorama, n'ayant guère envie de nous attaquer tout de suite à la redescente... Celle-ci se conclut par deux belles glissades sur les fesses pour votre serviteur, et une quasi-chute pour Muriel. Au final, pas trop cabossés quand même, nous rentrons heureux à la pension.





Les deux jours suivants furent consacrés à un peu d'école (quand même !), et à quelques bains à la plage de Tereia. Depuis cette plage, une marche dans 50 cm à 1 mètre d'eau, sur une distance de 600 m environ, nous a permis d'aller jusque sur le motu d'en face, où nous nous sommes retrouvés quasi seuls au monde...
A la fin de chaque journée, notre rituel comportait une observation systématique du coucher du soleil, juste avant de rentrer pour le dîner.


Vue de l'île depuis le motu, avec trois Barbarr à l'eau


Cinq soirs à Maupiti, cinq couchers de soleil. On ne s'en lasse (vraiment) pas !

La veille du départ : balade culturelle autour de l'île, dans le pick-up de la pension

Visite de la maison de Aki, un personnage original qui, lorsqu'il ne chante pas, ou n'extrait pas le monoï des noix de coco, construit progressivement une maison qu'il enjolive de sculptures et de blocs de corail.




Maupiti était aussi un paradis pour les "bernards-marmites", comme dit Iris, de toutes les tailles, avec ici l'un des plus gros spécimens que nous avons pu voir

Le jour du départ, bel atterrissage de l'ATR 42 sur la piste de Maupiti, qui fait quand même moins de 1000 m. Il paraît que lorsque le vent est insuffisant, l'avion ne peut emporter la totalité des bagages...

Unique (petit) regret : le club de plongée de l'île, suite à une avarie sur son bateau, avait trouvé que c'était le bon moment pour prendre un mois de vacances. Je suis un peu mal placé pour le leur reprocher...

Après une dernière nuit à Tahiti (nous remercions très sincèrement Florence et Jean-Noël pour nous avoir hébergé cette nuit-là, et montré la "place aux roulottes" de Papeete), au cours de laquelle nous n'avons semble-t-il toujours pas attrapé le chikungunya, nous avons donc quitté la Polynésie.

Personnellement, je suis parti le cœur léger : ces îles avaient été à la hauteur de ce que nous attendions d'elles. Couleurs, chaleur, mer, poissons, je repartais avec en tête, et sur mon disque dur, tout ce dont j'avais rêvé. Et en plus, le hasard nous avait, presque, évité de subir les pluies parfois diluviennes de la saison humide.

Promis, on fera tout pour revenir dans quelques années !

A bientôt


Renaud