lundi 15 septembre 2014

Les chutes d'Iguaçu (Iguassu ? Iguazu ?) : MacMahon avait raison !

Nous avons vécu ces derniers jours l'un des moments forts de notre voyage en Amérique du Sud, avec les très impressionnantes - et le mot est faible - chutes d'Iguaçu (-zu pour les Argentins).
Prenant notre temps, nous avons d'abord passé trois jours côté brésilien, puis deux du côté argentin,  avec entre les deux une journée de transition pour passer la frontière et changer d'auberge de jeunesse.

L'ombre des Dalton Barbarr plane sur les chutes. Joe Dalton, alias Riri la malice, n'a pas été des plus coopératives sur ce coup-là...
Côté brésilien, nous avons, d'abord pour les enfants et un peu pour nous, visité un "parc des oiseaux" plutôt bien aménagé, avec toucans, aras, mais aussi caïmans et vautours.
Toca le toucan, qui se laissait si facilement approcher que je me suis demandé un moment s'il n'avait pas les pattes collées sur la barrière où il était perché !
La volière des aras, dans laquelle nous avons pu entrer, et où régnait une certaine agitation.


Norah et Iris en montreuses de perroquet. D'après elles, la poigne des serres de l'animal n'est pas des plus agréables, mais cela reste supportable

Puis s'ensuivit la visite au parc des chutes, avec des vues superbes sur les différentes cataractes, allant crescendo jusqu'à la plus impressionnante, la "Gorge du Diable". Et là, j'ai fait le constat que ces chutes, les troisièmes du monde si je ne m'abuse de par leur débit, ont trois vertus absolument fantastiques :
  1. Elles sont si photogéniques que rater un cliché des cataractes est très difficile (comme le fut d'ailleurs le choix des photos partagées ici),
  2. Lorsqu'il fait 30 ou 35°C à l'ombre, il est ô combien délicieux de se faire asperger d'eau par un brumisateur géant,
  3. Lorsque l'on s'approche suffisamment, elles couvrent la voix d'Iris.




Retour en bus à impériale (ouvert à tous les vents !) vers le centre des visiteurs du parc.
Ensuite, nous sommes allés faire une visite commentée du barrage hydroélectrique d'Itaipu, lui aussi assez colossal, mais un peu moins passionnant pour les filles...
Le barrage qui m'a permis un long débat avec Norah sur les marges de sécurité dans le dimensionnement des ouvrages d'art...

La transition vers le côté argentin ne restera pas dans nos mémoires comme la plus agréable de notre séjour. Il nous a fallu d'abord trouver un bus pour passer la frontière. "Facile", d'après le Lonely Planet, il y en a un tous les quarts d'heure. Mon œil, oui ! Il nous a fallu près d'une heure pour en dégoter un, après en avoir laissé passé un autre qui, pour le challenge, s'était abstenu d'écrire quoi que ce soit sur le panneau indiquant sa destination.
Le bus en question nous amène au poste frontière brésilien, et nous laisse en rade avant que nous n'accomplissions les formalités de sortie, en nous expliquant qu'il nous faut monter dans le bus suivant de la même compagnie pour aller ensuite au poste argentin. Peu après, un autre bus s'arrête, d'une seconde compagnie, et le conducteur nous déclare, hilare, que son concurrent a bien un second bus qui doit arriver... une heure plus tard. Bien sûr, il nous offre de nous prendre, moyennant à nouveau finances ! Lassé de notre attente précédente, nous avons accepté.

Le passage de la frontière argentine se fait sans encombre, et le bus nous dépose ensuite au terminal de Puerto Iguaçu, à deux pas de notre hôtel. Là, on nous apprend que l'hôtel n'accepte pas les enfants ! C'est la première fois qu'on nous fait le coup... Après discussion, en montrant que sur le site de "Hostelling International", réseau d'auberges de jeunesse, il est écrit "Families welcome", la réceptionniste se montre coopérative et nous donne une chambre. Ouf ! Toutefois, comme nous n'avons pas d'argent, et qu'ils ne prennent pas la carte bleue, ils gardent un passeport le temps de faire un retrait.

Et là, ça se gâte : ma super Mastercard Gold n'est pas acceptée dans l'une des deux banques, et des frais supplémentaires s'appliquent dans l'autre. Nous retournons donc à l'hôtel chercher nos cartes Visa, qui semblent mieux passer, mais avec un plafond de retrait de 1500 pesos, soit moins de 150 euros. Et des frais de retrait à l'étranger. Pas cool, mais trois jours après, nous n'avons pas trouvé comment contourner le problème, et nous continuons à faire de petits retraits avec des frais à chaque fois...

Bref, une fois notre argent durement acquis, nous nous attablons enfin pour le déjeuner... à 16h00 !Ensuite, nous nous promenons dans la ville qui présente la particularité de se trouver à proximité du point triple de la frontière paraguayo-brésilo-argentine. Un parc aménagé le long du Rio Iguazu nous permet ainsi de voir un beau coucher de soleil. C'est réconfortant !
En haut à gauche, le Paraguay. En haut à droite, le Brésil, et en bas, l'Argentine !


Le lendemain, nous retournons voir les chutes, du côté argentin cette fois, et le spectacle des ces millions de litre d'eau se cassant la figure nous fait oublier nos mésaventures de la veille (je vous laisse voir les photos).



Nous retournons d'ailleurs au parc des chutes le jour d'après, afin de prendre un petit sentier peu fréquenté qui mène à une cascade au pied de laquelle on peut se baigner. Ô joie !
Jamais je n'avais pris une douche avec un tel débit. Ca décoiffe ! (et ça picote un peu aussi !)

7 commentaires:

  1. Je suis le seul -ou plutôt le premier- lecteur de cette nouvelle parution. Avant 5 h 00 du matin, c'est normal.
    C'est superbe, et, de plus: nous retrouvons le sourire de notre NORAH....Who could ask for more ?
    En attendant de vous revoir, ce journal nous relie à vos, et tous l'attendent avec impatience. Bises

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  2. Oui papy Jean-Claude a raison nous sommes si heureux de vous lire et voir ces photos absolument superbes.
    Ce long voyage ne peut se faire sans quelques mésaventures plus ou moins agréables et coûteuses non prévues au départ mais je suis certaine que ce qui restera dans vos mémoires c'est le spectacle de ces magnifiques chutes.
    Tout de même dans le récit ce qui me sidère c'est le refus d'accueillir les enfants dans un hôtel ou auberge de jeunesse .......... ça ne s'oublie pas.
    Un grand merci à vous mes enfants et plein de tendresse de
    Janou

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  3. C'est ce qu'on appelle des péripéties... ou des impondérables...
    Côté brésilien ou côté argentin des chutes, je ne sais pas la différence, les 2 paraissent aussi magnifiques ; manque juste le bruit pour accompagner les photos et se croire avec vous...
    Superbes également les oiseaux. Les filles ont fait des dessins, j'espère.
    Ce qui fait plaisir aussi, ce sont les sourires de chacun...
    Bisous les aventuriers !

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  4. jolies ces petites cascades...ça doit être impressionnant ! J'ai hâte de voir la suite, quelle est la prochaine étape???

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  5. comme Pauline, j'aime anticiper, pour mieux regarder sur les cartes le chemin parcouru ... Pourriez-vous nous donner à quelques jours ou semaine de distance les lieux où vous comptez passer ? C'est grand l'Argentine !
    bisous

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  6. Waou époustouflant ces chutes !! et tanpis pour les petites galères , elles vous ferons de bons souvenirs ensuite :-)
    Stéphanie Parra Iglesias

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  7. Dominique et moi avons gardé un très bon souvenir de notre séjour à Iguaçu. Nous avions visité le même parc et effectivement les toucans étaient peu farouches ! Sandrine.

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