mardi 30 septembre 2014

Petit message à caractère informatif (par Norah)


Connaissez-vous la baleine franche australe ?

Cette baleine a un corps noir et une tache blanche sur le ventre. Elle n'a pas d'aileron sur le dos, des nageoires en forme de pelle et une queue en deux parties. 

La baleine adulte
  • Taille : 12 à 16 m (femelle plus grande que le mâle)
  • Poids : 30 à 50 t
  • Envergure : 5 m
  • Vitesse de nage : 0,5 à 4 km/h (vitesse de pointe 17 km/h)





Le baleineau

  • Taille à la naissance : 4 à 6 m (+2,8 cm par jour)
  • Poids à la naissance : 2 à 3 t
  • Le baleineau tête 125 l de lait par jour.





Savez-vous que la baleine a des poux ?

Cette baleine a des callosités sur la tête toutes différentes, ce qui permet de les reconnaître. Des crustacés viennent se fixer dessus : ce sont les poux des baleines.

Norah


NDLR : les photos ci-dessus proviennent bien de nos appareils photos ! On vous en mettra d'autres dans un prochain article...

samedi 27 septembre 2014

Les Barbarr à BA



Nous avons quitté depuis deux jours la capitale argentine. Comme d'habitude, j'ai du mal à écrire en temps réel nos aventures, mais j'ai quelques jours de différé...

Buenos Aires, donc, fut une étape importante, par sa durée (1 semaine entière) plus que par la quantité d'activités ou de visites effectuées. Sans doute éprouvions-nous le besoin de nos poser un peu après les semaines d'itinérance précédentes. Cela nous a permis de recharger nos batteries, de faire convenablement l'école aux filles, de publier quelques nouveautés sur le blog, bref, de prendre un peu le temps...

Alors, que retenons-nous de la capitale ?
Tout d'abord, que, même si c'est écrit dans tous les guides, c'est fou ce que cette ville peut donner le sentiment de se trouver dans une capitale européenne. La température y a contribué, bien sûr, avec des maximales flirtant tout juste avec les 20°C (on n'avait plus l'habitude !), mais l'ambiance nous a paru tout à fait comparable à Paris : métro, monuments, musées, trains de banlieue...

Ensuite, nous avons aussi mis à profit notre temps pour améliorer notre espagnol (dans mon cas, la marge de progression était énorme, me direz-vous...), ou plutôt notre argentin. Forcément, l'accent local n'est pas celui des manuels de castillan. On remarque par exemple une curieuse absence à l'oreille des "s" du pluriel,mais aussi un "ll" qui se prononce comme un "sh" plutôt que comme un "ly-". [frutisha] au lieu de [frutillya], comme certains se sont amusés à nous le faire remarquer, cela ne sonne pas franchement pareil... Et j'ai l'impression de faire tache lorsque je sors d'un magasin en disant un "Adios !" plutôt que "Ciao !"

Nous avons également profité de la nourriture argentine (si, si, c'est important aussi, la nourriture, pour le bien-être du voyageur !), selon nous assez nettement meilleure qu'au Brésil. La viande est incontestablement trois crans au-desssus, et c'est un plaisir que de se voir servir salade verte et tomates en lieu et place des "patatas fritas" (je n'aurais pas cru écrire cette phrase un jour...)

Et au niveau des visites ? Eh bien, nous nous sommes évidemment promenés dans la ville, et avons admiré de l'extérieur certains monuments.

La Plaza de Mayo, l'une des principales concentrations de monuments historiques. Même le ciel s'était mis aux couleurs de Paris !
Quelques surprises architecturales sympathiques en levant la tête.

L'ancien port, reconverti en port de plaisance et en promenade, avec certains des plus beaux immeubles de bureaux de la ville, et quelques bateaux-musées
Spéciale dédicace : la salle des machines de la frégate "Sarmiento", datant de 1897...

Nous avons aussi fait une visite au cimetière de Recoleta, véritable "ville des morts" avec ses rues et ses avenues, tout au long desquels sont érigés mausolées et chapelles, rivalisant pour la plupart dans le m'as-tu-vu (il s'agit du cimetière de l'élite argentine).
L'une des avenues du cimetière de Recoleta
Simple et de bon goût, comme devait l'être le défunt, certainement...

Pour les filles, et aussi un peu pour nous, nous sommes allés au "musée des sciences participatif". Autrement dit, sur une surface d'exposition relativement modeste se trouvent pratiquement toutes les expériences imaginables pour expliquer les principes de la mécanique, de l'acoustique, de l'électricité, de la mécanique des fluides, de l'optique, des mathématiques ou de l'électro-magnétisme. Vraiment passionnant, mais je suis sceptique quant au savoir qu'en retirent les enfants. La plupart se contentaient en effet, comme Iris, de passer d'une expérience à une autre pour voir si quelque chose d'amusant se passait, avant de courir à la suivante, sans accorder beaucoup d'importance à l'explication du phénomène. Pour ma part, après 3 heures d'efforts pour traduire les explications en espagnol, de triturage de cerveau pour me rappeler certains de mes cours de physique, et d'exposition à un niveau sonore de 100 dB (le public était plutôt jeune...), j'avais un bon début de migraine !

Nous avons arpenté la rue "Cambio", autrement dit la rue Florida, où sont répartis, tous les 10 mètres (sans exagérer) des "changeurs de devises" clandestins. Arrivé au bout de la rue, on n'en peut plus des "Cambio, cambio ! Dolaress ! Eouross! Cambio, cambio, cambio !"
Selfie des Barbarr (mais où sont-ils ?) dans une magnifique galerie commerciale donnant sur l'avenue "Cambio !"

Nous avons aussi abusé des parcs (vous avez déjà vu les photos du jardin japonais), situés à 10 minutes de notre appartement.

Enfin, une petite excursion ferroviaire et nautique nous a amené dans le delta de Tigre, une petite ville en bordure d'agglomération. Là, l'ambiance change radicalement, car, juste à l'extérieur de la ville s'étend un labyrinthe de canaux, navigables ou non, dont les berges sont intégralement bordées de petites propriétés, chacune avec son ponton et son bateau, tous les déplacements se faisant sur l'eau.


Une maison typique du delta, avec son ponton
Le bateau-livreur, ou bateau-magasin

Le bateau-poubelle...

... et même le bateau pelleteuse !

Prochainement, nous vous donnerons des nouvelles des Barbarr au pays des baleines (ça fait un peu Hergé, comme annonce, je sais...)

Renaud



mardi 23 septembre 2014

Retour anticipé via le Japon

Bon, en fait, j'avoue : ce voyage c'est l'enfer. L'Amérique du Sud, c'est nul, on en bave depuis le début, en essayant de trouver quelques photos où nous n'avons pas l'air trop malheureux pour donner le change.

Du coup, j'ai contacté l'agence de voyage pour abréger ces souffrances et rentrer au plus vite. Elle m'a dit que c'était possible, mais qu'il fallait impérativement passer par le Japon, pour d'obscures raisons de disponibilité des vols. Ironiquement, c'était la dernière destination à figurer sur notre itinéraire...

Alors, nous nous sommes résolus à passer deux jours là-bas avant de rentrer. Voici les dernières photos du TDM des Barbarr.


Une lanterne mortuaire traditionnelle, parfaitement raccord avec notre moral actuel.

Cette cloche traditionnelle japonaise a sonné le glas de notre périple...
En l'absence de vent, même ces poissons (d'octobre !) semblaient en berne...
Pourtant, que la montagne est beeelllle ! Comment, peut-on s'imaginer...
























*

... en voyant un vol d'hirondel-leux, que le printemps vient d'arriver !

Eh oui, ici, c'est le printemps, fêté en bonne et due forme par tout commerçant argentin qui se respecte, si l'on en croit les affiches dans les magasins. Du coup, la visite du jardin japonais de Buenos Aires, dont vous avez vu les photos, m'a poussé à écrire un petit poisson d'octobre (décalage de 6 mois oblige...) anticipé.




Donc, je vous rassure : tout va bien. Nous poursuivons notre séjour buenosairien tranquillement. Nous partirons mercredi pour, non le Japon, mais la péninsule de Valdes, pour tenter d'y observer quelques animaux marins, et avoir un début d'aperçu de la Patagonie. Hélas, pour les grands glaciers, il faudrait plus de temps, ou prendre l'avion, mais le prix est assez prohibitif... Ce sera donc pour un prochain tour du monde.


Renaud

dimanche 21 septembre 2014

The mission

Avant d'arriver à Buenos Aires, j'ai oublié de mentionner que nous avons fait halte (pour écourter un peu le voyage, dans une petite ville : San Ignacio, à 5 heures de bus de Puerto Iguazu (oui, ici, inutile de compter en kilomètres, on compte en heures de bus, c'est plus pratique).
Cette petite ville nous a changé des chutes d'Iguaçu par son calme : on avait l'hôtel pour nous seuls, ou presque, et beaucoup de place, même lors de la visite des ruines historiques, entre les groupes de touristes. Ça fait du bien !

Des ruines historiques, donc ? Oui. Vous vous souvenez du film "Mission" ? Eh bien moi non plus. Du moins pas très bien, même si ce fut un grand film à l'époque. J'ai dû le voir une fois il y a 20 ans, et c'est tout. Pourtant, quelques images me sont revenues en visitant San Ignacio. Il s'agit en effet de l'une des missions jésuites construites au cours des XVIe et XVIIe siècles, sur une zone qui couvre le Paraguay, l'Argentine et le Brésil, et où ils avaient organisé des communautés avec les indiens guaranis (sur un modèle social assez original et progressiste pour l'époque, d'ailleurs, je l'ai appris lors de la visite).

Voilà, vous vous coucherez ce soir un tout petit peu plus cultivés qu'hier (mais si, c'est possible) ! ? Ne me remerciez pas !

Renaud


Ce qui se rapproche le plus d'un monument à San Ignacio, hormis les ruines de la mission : l'hôtel de ville. Un peu flashy, non ?

Sur la place centrale de ce qui était la mission jésuite. Mais au fait, où est Charlie Riri ?

Il n'y avait pas que les ruines de remarquables. Je ne parle pas de la potiche qui meuble le premier plan (désolé Iris) mais du superbe cactus qui se trouve derrière !

La partie la plus monumentale, et la plus ornée, des ruines : l'entrée de l'église (c'était quand même une mission religieuse, à la base...)

samedi 20 septembre 2014

Départ + 1 mois : bilan d'étape

Buenos Aires, 19 septembre



En jetant un coup d’œil au calendrier ce matin, je me suis aperçu que cela faisait juste un mois que nous avions laissé la clé de notre appartement dans la boîte aux lettres de nos voisins (je les remercie au passage) avant de prendre la direction de l'aéroport.

3 semaines au Brésil, 1 en Argentine, 4 Barbarrs plutôt contents de ce qu'ils ont vécu jusqu'ici.

Nous avons alterné temps forts (Rio, Iguazu) et passages plus calmes, entrecoupés de longs trajets en autocar. Je pense que nous avons trouvé un bon rythme de croisière, même si Muriel et moi avons trouvé nécessaire de faire un arrêt d'une semaine à Buenos Aires, en se limitant un peu au niveau des visites. Cela permet de souffler, de réfléchir à la suite de notre itinéraire (en cours de construction, vous en saurez plus dans quelques jours), de mettre à jour le blog (!) et de profiter du confort de l'appartement que nous avons loué dans le quartier de Palermo.

Le logement en général, d'ailleurs, a été l'une des principales inconnues de l'équation avant notre départ. En fait, nous avons jusqu'à ce jour alterné auberges de jeunesse, petits hôtels, et location d'appartement par Airbnb.
Les premières nous ont donné quelques occasions sympathiques d'échanger avec d'autres voyageurs. Les derniers se sont révélés imbattables au niveau du rapport qualité / prix : on trouve un appartement de deux pièces assez confortable pour le même prix, voire moins cher, qu'une chambre quadruple dans une auberge ! Par contre, nous n'avons pas eu la chance, jusqu'ici, de rencontrer un seul des propriétaires qui nous ont hébergés, les clés nous étant à chaque fois remise par un gardien d'immeuble ou un voisin... Quant aux hôtels, ils ont constitué notre solution de repli dans les petites villes comptant peu d'hébergements, et dont les auberges n'avaient pas de chambres quadruples.

Nous avons fait un premier bilan de nos dépenses sur les 3 semaines du Brésil. Ouf, nous tenons le budget (ça me change du boulot !), mais cela reste plus cher qu'escompté pour l'Amérique du Sud. Il est vrai que l'inflation y est souvent plus forte qu'en Europe et que les prix indiqués dans les guides datent souvent de 2-3 ans (en Argentine, les prix sont bien 70% plus élevés que ceux donnés dans le Lonely Planet, dont l'édition était pourtant récente).

Finalement, au niveau santé, les épidémies de tourista redoutées n'ont pas eu lieu, et nous n'avons pratiquement pas eu besoin de la trousse à pharmacie. Pourvu que ça dure ! Par contre, je vous confirme que les petites bestioles sont voraces au Brésil et dans le nord de l'Argentine. Nous avons fait bon usage du répulsif, mais malgré cela, nous sommes constellés de piqûres de moustiques. Enfin, les abcès résultant du vaccin BCG des deux filles ne se sont pas encore résorbés (on avait été prévenus que ce serait long), d'où quelques douleurs résiduelles. Pas de quoi se plaindre : on s'en sort bien !


Renaud


mardi 16 septembre 2014

Le Brésil vu par Norah


Je vais vous raconter ce que j'ai préféré au Brésil.

A Rio, j'ai adoré les gigantesques vagues de Copacabana (Opacagana comme dit ma sœur) et son doux sable fin. J'ai aussi aimé le Corcovado : il y avait une belle vue et la statue est immense.

Passons du coté des chutes d'Iguaçu. Nous sommes allés dans une auberge de jeunesse (hostel Natura) en pleine nature. Elle m'a beaucoup plu car il y avait un lac, des chevaux, des hamacs, une piscine et des jeux. Le lendemain de notre arrivée, nous sommes allés voir les chutes d'Iguaçu qui sont vraiment très impressionnantes et très très belles !

J'espère que l'Argentine me plaira autant.

Norah


lundi 15 septembre 2014

Les chutes d'Iguaçu (Iguassu ? Iguazu ?) : MacMahon avait raison !

Nous avons vécu ces derniers jours l'un des moments forts de notre voyage en Amérique du Sud, avec les très impressionnantes - et le mot est faible - chutes d'Iguaçu (-zu pour les Argentins).
Prenant notre temps, nous avons d'abord passé trois jours côté brésilien, puis deux du côté argentin,  avec entre les deux une journée de transition pour passer la frontière et changer d'auberge de jeunesse.

L'ombre des Dalton Barbarr plane sur les chutes. Joe Dalton, alias Riri la malice, n'a pas été des plus coopératives sur ce coup-là...
Côté brésilien, nous avons, d'abord pour les enfants et un peu pour nous, visité un "parc des oiseaux" plutôt bien aménagé, avec toucans, aras, mais aussi caïmans et vautours.
Toca le toucan, qui se laissait si facilement approcher que je me suis demandé un moment s'il n'avait pas les pattes collées sur la barrière où il était perché !
La volière des aras, dans laquelle nous avons pu entrer, et où régnait une certaine agitation.


Norah et Iris en montreuses de perroquet. D'après elles, la poigne des serres de l'animal n'est pas des plus agréables, mais cela reste supportable

Puis s'ensuivit la visite au parc des chutes, avec des vues superbes sur les différentes cataractes, allant crescendo jusqu'à la plus impressionnante, la "Gorge du Diable". Et là, j'ai fait le constat que ces chutes, les troisièmes du monde si je ne m'abuse de par leur débit, ont trois vertus absolument fantastiques :
  1. Elles sont si photogéniques que rater un cliché des cataractes est très difficile (comme le fut d'ailleurs le choix des photos partagées ici),
  2. Lorsqu'il fait 30 ou 35°C à l'ombre, il est ô combien délicieux de se faire asperger d'eau par un brumisateur géant,
  3. Lorsque l'on s'approche suffisamment, elles couvrent la voix d'Iris.




Retour en bus à impériale (ouvert à tous les vents !) vers le centre des visiteurs du parc.
Ensuite, nous sommes allés faire une visite commentée du barrage hydroélectrique d'Itaipu, lui aussi assez colossal, mais un peu moins passionnant pour les filles...
Le barrage qui m'a permis un long débat avec Norah sur les marges de sécurité dans le dimensionnement des ouvrages d'art...

La transition vers le côté argentin ne restera pas dans nos mémoires comme la plus agréable de notre séjour. Il nous a fallu d'abord trouver un bus pour passer la frontière. "Facile", d'après le Lonely Planet, il y en a un tous les quarts d'heure. Mon œil, oui ! Il nous a fallu près d'une heure pour en dégoter un, après en avoir laissé passé un autre qui, pour le challenge, s'était abstenu d'écrire quoi que ce soit sur le panneau indiquant sa destination.
Le bus en question nous amène au poste frontière brésilien, et nous laisse en rade avant que nous n'accomplissions les formalités de sortie, en nous expliquant qu'il nous faut monter dans le bus suivant de la même compagnie pour aller ensuite au poste argentin. Peu après, un autre bus s'arrête, d'une seconde compagnie, et le conducteur nous déclare, hilare, que son concurrent a bien un second bus qui doit arriver... une heure plus tard. Bien sûr, il nous offre de nous prendre, moyennant à nouveau finances ! Lassé de notre attente précédente, nous avons accepté.

Le passage de la frontière argentine se fait sans encombre, et le bus nous dépose ensuite au terminal de Puerto Iguaçu, à deux pas de notre hôtel. Là, on nous apprend que l'hôtel n'accepte pas les enfants ! C'est la première fois qu'on nous fait le coup... Après discussion, en montrant que sur le site de "Hostelling International", réseau d'auberges de jeunesse, il est écrit "Families welcome", la réceptionniste se montre coopérative et nous donne une chambre. Ouf ! Toutefois, comme nous n'avons pas d'argent, et qu'ils ne prennent pas la carte bleue, ils gardent un passeport le temps de faire un retrait.

Et là, ça se gâte : ma super Mastercard Gold n'est pas acceptée dans l'une des deux banques, et des frais supplémentaires s'appliquent dans l'autre. Nous retournons donc à l'hôtel chercher nos cartes Visa, qui semblent mieux passer, mais avec un plafond de retrait de 1500 pesos, soit moins de 150 euros. Et des frais de retrait à l'étranger. Pas cool, mais trois jours après, nous n'avons pas trouvé comment contourner le problème, et nous continuons à faire de petits retraits avec des frais à chaque fois...

Bref, une fois notre argent durement acquis, nous nous attablons enfin pour le déjeuner... à 16h00 !Ensuite, nous nous promenons dans la ville qui présente la particularité de se trouver à proximité du point triple de la frontière paraguayo-brésilo-argentine. Un parc aménagé le long du Rio Iguazu nous permet ainsi de voir un beau coucher de soleil. C'est réconfortant !
En haut à gauche, le Paraguay. En haut à droite, le Brésil, et en bas, l'Argentine !


Le lendemain, nous retournons voir les chutes, du côté argentin cette fois, et le spectacle des ces millions de litre d'eau se cassant la figure nous fait oublier nos mésaventures de la veille (je vous laisse voir les photos).



Nous retournons d'ailleurs au parc des chutes le jour d'après, afin de prendre un petit sentier peu fréquenté qui mène à une cascade au pied de laquelle on peut se baigner. Ô joie !
Jamais je n'avais pris une douche avec un tel débit. Ca décoiffe ! (et ça picote un peu aussi !)

mercredi 10 septembre 2014

Curitchiba (?) Curitichba (?)

J'ai toujours un peu de mal avec les chuintements que je crois entendre à longueur de phrase en portugais. Mon fantastique guide de conversation (éditions Ulysse, je ne recommande pas vraiment...) n'en fait pas la moindre mention, mais pourtant ils sont bien là dans nos oreilles ! Cela ne facilite pas la compréhension du discours de nos interlocuteurs, mais on fait avec.

Curitiba est donc la capitale de l'état du Parana, une grande ville présentant, d'après la littérature de voyage, un intérêt touristique à peu près aussi élevé que celui du Havre, pour vous donner une comparaison hexagonale...

Toutefois, nous y avons fait une halte reposante, en profitant de toute une journée de soleil (et de deux jours de grisaille !)
Entre autre, nous avons visité le musée Oscar Niemeyer pour initier nos filles à l'art contemporain.

Nous y avons vu ceci :
 ou encore ceci :





La ville en elle-même recèle également quelques constructions intéressantes :



Sans oublier ses inimitables arrêts de bus  en tube :


Nous avons même fait une halte dans un restaurant allemand (en tâchant d'oublier tous nos préjugés de Français de base), et y avons très bien déjeuné. Les filles en sont reparties ravies avec une mini chope de bière chacune...

Initiation à la bière allemande (un peu précoce !) Evidemment, on avait quand même remplacé la bière par le soda brésilien national, le Guarana, dont les filles sont fans...

Le dernier jour, ayant tout de même épuisé les attractions qui paraissaient pouvoir nous intéresser (les guides n'avaient pas tout à fait tort !), nous sommes allés dans la petite ville de Morretes, plus touristique. Le trajet (nous avons fait le retour en train) est particulièrement spectaculaire, du moins lorsque l'on n'est pas dans les nuages, ce qui fut le cas toute la journée... In extremis, un superbe coucher de soleil sur Curitiba, juste avant d'aller prendre l'autocar pour Foz do Iguaçu, nous a mis un peu de baume au cœur...

Une vue de Morretes, jolie bourgade s'étendant le long d'une rivière. La photo est emblématique de beaucoup d'autres : Norah cherche à se cacher et Iris fait le clown. Heureusement, Muriel veut bien poser normalement !


Le train s'en retourne vers Curitiba, entre gris clair et gris foncé

Quand d'une part on roule dans les nuages, et que d'autre part les passagers se montrent peu coopératifs, c'est pas facile de faire des jolies photos...


... à moins que, inespéré, le coucher du soleil ne se révèle magnifique !
On vous rassure, les conditions climatiques se sont considérablement améliorées après notre trajet vers Iguaçu, où nous sommes encore pour trois jours. On vous en parle bientôt !

Renaud