mercredi 25 mars 2015

Sunset Boulevard

Changement d'ambiance... Depuis que nous avons quitté Perth, nos précieux visas indonésiens en poche, l'Australie pointe le bout de son nez. L'Australie, la "vraie" (comprendre : celle dont j'avais les images en tête). Celle à la terre rouge, aux longues plages, aux routes interminables, à l'être humain rare, au soleil omniprésent. Celle qui devrait nous accompagner tout au long de ces milliers de kilomètres qui nous séparent encore de notre destination. Nous en avons enfin eu un avant-goût le long de cette "Coral Coast" (ne pas confondre avec la grande barrière), façade Ouest du continent.

Ah, qu'ils nous avaient manqué, ces couchers de soleil sur la mer ! Pas moyen de résister à l'envie de prendre une photo toute les minutes en regardant notre étoile plonger vers l'Océan Indien..., même au bout du quatrième d'affilée ! Rassurez-vous, je ne publierai ici qu'un best-of de ces clichés.
Cervantes, un de nos premiers couchers de soleil sur la mer depuis longtemps...

...avec plein de nuages, ce qui faisait un ciel superbe !

Un peu plus au nord, même océan, même heure...

Wouuuuaaa [bâillement]...

Alors d'accord, c'est pas original, et on a le même chez nous, mais c'est mon blog, et donc j'y mets ce qui me plaît !


Les paysages sont devenus plus secs, les routes bien moins nombreuses et plus droites. Régulièrement, tout au long de la côte que nous avons longée jusqu'ici, nous avons été récompensés des kilomètres parcourus par des vues spectaculaires. Immenses dunes, plages de sable blanc et eau turquoise, falaises érodées par la mer, gorges creusées par les rivières, rocher (et arbres) façonnés par le vent... Le "waouh !" tourne à plein, ces temps-ci. Nous nous souviendrons de Cervantes, aux nombreuses rues ibériques (par le nom, pas pas le style architectural !), et de ses Pinnacles, de Geraldton (30 000 habitants, la plus grande ville d'ici à Darwin...), de Kalbarri et de ses pélicans.

La piste australienne typique : rouge et droite !

Dans un lac salé peu profond, nous avons observé ces stromatolites (formation rocheuse créée par des cyanobactéries, celles-là même qui constituent l'une des plus anciennes formes de vie et qui ont donné à la terre l'oxygène de son atmosphère, excusez du peu).
Vous vous en fichez ? Je comprends...

Ah le sable blanc, la mer bleue...
Les mouettes, alignées comme à la parade (le sergent instructeur n'a pas l'air commode), ont un petit quelque chose d'étranger, non ?
Près de Cervantes, les Pinnacles, un genre de Carnac baroque, où des formes de pierre hautes de 1 à 2 mètres ont émergé du sable, voici quelques centaines d'années.

Les Fab' Four devant les rochers (on notera ma touche espiègle et primesautière...)

Sur fond de dunes, dans la lumière du soir...

Le soleil couchant colorait ces étranges formes, au milieu desquelles serpentait une petite piste que nous avons suivie avec notre valeureux camping-car !
Un peu au sud de Geraldton, les vents ont tendance à souffler beaucoup, et du même côté, d'où un effet amusant sur la végétation locale...

...qui parfois exagère tout de même un peu !
Les reines du pneu !

A Geraldton, ces Rubik's Cubes faisaient office de cabines de plage

Expo pour les enfants au musée local : les pirates, même si l'on est bien loin des Caraïbes...
Elle ne vous fait pas peur, le petite teigneuse ? Vous devriez, pourtant...


Deux jolis exemples de fresques, toujours à Geraldton

Plus au nord, en approchant de Kalbarri, la côte majestueuse offre de multiples points de vue
Un petit panoramique, pour restituer l'impression d'espace... On ne s'écrase pas les pieds avec les voisins : souvent, il n'y en a pas !


N'écoutant que mon courage, je me suis lancé dans l'exploration de canyons d'une profondeur quasi-insondable. Quasi.

Le gala, perroquet gris derrière, rose devant. Sympa, mais comme tous ses congénères, il cause !

A Kalbarri a lieu chaque matin une séance de nourrissage de pélicans. Celui-ci avait un peu de mal car il s'était fiché deux hameçons dans la patte gauche. Mais il a vaillamment sauté à cloche-pied jusqu'au seau de poissons !

De face, le pélican, comme bien des oiseaux, ne respire pas l'intelligence...

Mais quand on le voit à côté de quelques mouettes, pour donner l'échelle, il en impose, non ?

Les Barbarr au complet devant la Nature Window

Ces rochers découpés valaient vraiment le détour, malgré quelques petits nuages (je sais, je râle souvent à propos de la météo. Et pas que...)

La Murchison River, qui a creusé ces gorges dans des roches de près de 500 millions d'années. On se sent bien peu de chose...

Seule petite nuisance, depuis deux jours : les mouches. Argh !!!! Ces petites mouches sont apparues en nombre très récemment, suite au passage du dernier cyclone, il y a 15 jours. Elles sont parfaitement inoffensives (Muriel me souffle que quand même, des fois, elles piquent...), à un petit détail près.
Elles rendent fou. Vraiment.
Vous connaissez pourtant mon calme olympien, dont je ne me dépars que dans les circonstances les plus extrêmes, ou presque (et cessez donc cette moue ironique, ou je me dépars dans l'instant, non mais !). Mais imaginez : vous sortez de votre voiture, le soleil tape, et une mouche vient tourner autour de vous. Pas grave, jusque là. Puis elle se pose sur votre joue, et vous l'écartez d'un revers de la mains. Trente secondes plus tard, vous vous trouvez ainsi en train de faire des moulinets pour déloger d'innombrables escadrilles d'insectes, qui prennent un malin plaisir à se coller partout (front, oreilles, yeux, lèvres...) Et vous devenez fou, tout simplement.
Après une journée à moitié gâchée par leur faute, alors que nous nous étions  rendus à des points de vue splendides sur le littoral, nous avons fini par trouver la parade : le filet anti-moustique individuel. Certes, le porter vous rend immédiatement ridicule, et le contact du filet sur le visage est presque aussi désagréable que celui des mouches. Mais au moins, c'est vous qui vous l'imposez, et vous ne risquez pas à chaque seconde d'en prendre une dans l'oeil. Psychologiquement, donc, c'est une nécessité.
Sur Iris, et avec un paysage grandiose en arrière-plan, la moustiquaire passe assez bien...
...sur moi, je me demande si le filet n'est pas à l’origine d'un léger effet comique ! Je vous laisse juger...


Certains, comme notre aînée, ont une autre méthode : rester cloîtré dans le camping-car. C'est efficace jusqu'à un certain point seulement, puisque les trois autres Barbarr persistent à sortir profiter des paysages, et ouvrent et referment continuellement la porte, ce qui permet à pas mal d'insectes de s'infiltrer... Mais il faut dire aussi que le goût de notre grande fille pour la lecture semble se développer, et contribue donc aussi à lui faire préférer notre "sweet home" aux perturbations du monde extérieur. Nous n'allons pas trop la décourager de cette saine occupation, après avoir si longtemps appelé cet engouement de nos vœux !

L'accès à Internet se fait plus aléatoire, mais j'essaierai de tenir le rythme pour la publication de ces articles. Merci aux courageux, habitués ou occasionnels, qui prennent la plume (le clavier) pour nous adresser un petit message d'encouragement.

A bientôt,


Renaud

jeudi 19 mars 2015

Les Barbarr en boucle(s)

Oui, depuis presque une semaine que nous sommes arrivés en Australie Occidentale, via l'aéroport de Perth, nous avons parcouru déjà 1300 km, en boucle. Je m'explique : après avoir récupéré notre troisième (et dernier) "campervan" Toyota de ce tour du monde, nous avons opté pour un grand tour du coin Sud-Ouest du continent. Trois raisons à cela. Tout d'abord, certains des sites recommandés se situent à quelques centaines de bornes au sud de Perth. Et puis, nous avons déposé une demande de visa pour l'Indonésie, en laissant nos passeports au consulat du coin, qui nous a demandé une petite semaine pour traiter la demande, ce qui nous obligeait à revenir à Perth avant de prendre notre cap final. Enfin, et très accessoirement, les nouvelles annonçaient que le cyclone Machin (désolé de ne pas avoir retenu le nom) s'était aimablement transformé en tempête tropicale en atteignant les côtes australiennes à 1000 km au nord de notre position... C'était donc décidé : direction le sud, jusqu'à Albany, puis cabotage en suivant la côte vers l'ouest, et enfin retour vers le nord.

Autre boucle, celle des températures. Après une fort agréable (?) première journée à 36°C, nous avons rapidement rencontré du 20-22°C, ce qui est peu pour ce superbe pays toujours ensoleillé (il paraît...) qu'est l'Australie. Queue du cyclone susnommé (quoique très approximativement, j'en conviens) ? Possible. Toujours est-il que, à notre grand regret, ce sont surtout les nuages et la pluie qui nous attendaient au Sud. Et ce fut un vrai crève-cœur, tant la côte, très découpée au voisinage d'Albany, était belle, et nous aurait offert des vues magnifiques sous un petit rayon de soleil. Petites criques encaissées, sable blanc, eaux transparentes, rouleaux bleus, panoramas à 360°, tout y était...
Petite plage isolée, avec tout de même quelques planches pour faciliter l'accès lorsque l'on pratique le surf (c'est l'Australie, tout de même !)

Là, oui, juste là, j'aurais donné beaucoup pour un petit rayon de soleil...

...qui n'est apparu que plus tard, et plus loin sur la route. Enfin, c'est déjà ça.

Ensuite, nous avons vécu la presque totalité de la semaine au rythme des éclaircies (rares) et des averses diluviennes (assez fréquentes). C'est sous ce ciel changeant que nous avons successivement visité la Vallée des Géants, un parc avec des arbres grandioses, et la région de Margaret River, au pas de course. En effet, il nous fallait remonter impérativement à Perth pour le 18, passeports et visas obligent, donc pas le temps de lambiner pour attendre de meilleures conditions. Même pas le temps de visiter l'une ou l'autre des propriétés viticoles pour lesquelles Margaret River est célèbre. Comble du désespoir, nous y arrivons un dimanche, jour où la vente d'alcool est interdite. Snif !
Dans la Vallée des géants, une passerelle s'élevait presque jusqu'à la hauteur des cimes d'arbres, à 40 mètres du sol !
Oui, c'est grand, un "red tingle" (famille des eucalyptus, ne me remerciez pas)

Celui-ci s'appelait "Grandma"...

Ces arbres centenaires sont souvent évidés à la base, le "cœur" de l'arbre devenant du bois mort, tandis que le bois vivant se trouve à la périphérie.

Nous avons traversé une région endommagée par un incendie, récemment. Ce genre d'évènement est fréquent, et la forêt y résiste assez bien, ou en tout cas, "redémarre" rapidement.
En attendant, cela donne de jolis paysages, nuance sépia.

Du soleil, mais un peu trop de vent pour la baignade, depuis notre "retraite religieuse" (un camping tenu, comme beaucoup dans ce coin-là, par une église protestante).

Ambiance coucher de soleil, sympa !


A peine une visite de grotte par-ci, une halte plage par là, et hop, retour ce matin dans la grande ville, où nous avons fort heureusement pu prendre possession de nos documents. Enfin, météorologiquement parlant, la boucle est presque bouclée, puisque l'on annonce dans les jours qui viennent le retour du soleil et de températures un peu plus estivales...


Et les petites bêtes, au fait ? Jusqu'à présent, la moisson reste assez faible, comparée à l'autre bout de l'Australie. Un propriétaire de camping nourrissait des kangourous, cependant, et les perroquets et autres oiseaux de mer sont toujours bien présents.
Ce groupe de kangourous "semi-sauvage" venait prendre son petit-déjeuner tous les jours au camping du coin. Au moins cela nous a-t-il permis d'observer une maman à la poche bien remplie...

D'autres ne répugnaient pas à venir finir les restes des kangourous

Pas le plus original (encore que, les yeux blancs, je ne me souvenais pas les avoir vus sur "nos" mouettes), certes...

Les coloris des perroquets varient de région en région (rappelez-vous ceux de la côte Est), mais sont presque toujours éclatants !



Dernières boucles, et non des moindres, celles (de cheveux !) qui me poussent sur le front depuis quelques semaines. Quand je vois certaines photos, que je ne mettrai pas ici pour ne pas vous ennuyer avec mes soucis personnels, je vois qu'une visite chez le coiffeur s'impose ! Pas évident la logistique, en tour du monde... Et ça risque de ne pas s'améliorer si l'on jette un œil aux statistiques démographiques de la route que nous prenons à présent.

Objectif Darwin, dans six semaines, via Broome. L'aventure commence...


Le parfum de l'aventure !



A bientôt

Renaud






vendredi 13 mars 2015

La chute Victoria

L'Australie : son soleil, ses plages, ses surfeurs bronzés



Petit œil jeté sur le calendrier. Ouh là ! Je ne suis pas en avance pour vous donner de nos nouvelles, moi ! C'est vrai que l'on se laisse facilement emporter par les tâches du quotidien, par la routine, quoi. Eh oui, même en tour du monde... Certes, ce n'est pas le "métro-boulot-dodo" que nous avons cherché à fuir pour un an. Mais de nouvelles habitudes, nées de cet environnement familier du camping-car, se sont subtilement mises en place.

Il est vrai aussi que, après la foison d'observations animalières de la période précédente, les dix jours que nous avons passés entre le Sud des Nouvelles-Galles-du-Sud et le Victoria ont été moins riches en nouveautés. Une certaine instabilité des conditions météo, associée à une chute des températures (d'où le titre, merci pour votre indulgence...) a aussi contribué à créer une ambiance moins estivale. Impossible de se baigner tous les jours, quel drame !


Le menu typique du campeur / pique-niqueur australien : maïs et saucisses. Juste à l'extérieur de l'abri, il pleut...


Pour ceux d'entre vous qui cherchent à nous situer sur une carte, nous avons donc poursuivi notre descente de la côte le long de la Princes Highway (qui a davantage pris l'apparence d'une départementale que d'un grand axe autoroutier, dans ces région moins peuplées). Dernière halte avant le passage de la frontière, la petite ville d'Eden qui, à défaut d'être vraiment paradisiaque, nous a offert une halte agréable. Grâce à son petit port de pêche, il nous a même été possible de déjeuner d'un vrai plat de poisson non-frit ! Ô joie !
Coucher de soleil sur Eden : une idée du paradis ? Peut-être pas complètement...



Nous avons ensuite laissé sur notre gauche l'un des littoraux les plus isolés de l'Australie du Sud-Est, le parc Croajingolong. Sur des dizaines de kilomètre, pas moyen d'accéder à la côte sans passer par des pistes que notre valeureux camping-car n'aurait sans doute pas aimé... Donc nous avons tracé, cap à l'Ouest à présent, jusqu'à Lakes Entrance. Ce port a été fondé là ou les hommes ont creusé un passage dans l'étroit cordon littoral qui sépare de la mer les longues lagunes de la région.


La plage de Lakes Entrance : cette fois-là, nous avons pu nous baigner !

Un peu plus loin, le lac Wellington nous a permis de trouver une aire agréable, et gratuite, pour passer la nuit. Il restera cependant dans notre souvenir pour la mauvaise nuit que nous y avons passée, ballottés par les vents qui soufflaient en tempête (ou pas loin...) et tendaient à pousser notre véhicule vers la berge, à deux mètres à peine. Ah, les joies du camping !

Sur notre liste des choses à voir figurait en bonne place le parc du Wilson Promontory, prétendument doté de paysages somptueux autant que riche de nombreuses espèces animales. Las ! notre séjour dans cette péninsule a correspondu avec 1) le week-end de la fête du travail, et 2) des conditions météo jamais rencontrées à cette époque de l'année, parole d'Australien ! Le camping était donc plutôt animé et très cher, mais nous avons eu la chance que notre statut "d'international traveller" nous permette de bénéficier de l'un des emplacements réservés à cette catégorie ! Affrontant les éléments, pas tout à fait déchaînés, mais très changeants, nous avons tout de même arpenté les chemins du parc. Très jolis paysages, en effet, mais maigre moisson pour ce qui est de la faune, seuls trois wallabies et un wombat ayant daigné montrer leur museaux. Il est vrai que, outre la pluie, le niveau sonore engendré par les disputes/jérémiades/chutes/chansons de nos filles ne devait pas trop inciter la vie sauvage à rester dans les parages...


A défaut de crocodile (du moins jusqu'à ce que l'on remonte vers le grand Nord...), on les imagine un peu partout, dans la forme des rochers, par exemple...

Squeaky beach, ainsi nommée car son sable "couine" sous les pas. Evidemment, cela ne marche pas avec le sable mouillé, comme nous allions le vérifier...

Ah, la Bretagne, quel beau pays !

Les filles grandissent vite pendant ce voyage : elles rattrapent leur père !

Embusquées pour dénicher les kangourous ?

Et même prête à remplacer les animaux pour les besoins de la pellicule ! Si ce n'est pas du dévouement...

Quand un petit trou de ciel bleu surgit, le Wilson Promontory Park peut devenir magnifique !
Enfin, nous arrivâmes à Melbourne, où le soleil consentit à revenir. De ce fait, les promenades que nous avons faites en ville se sont révélées, assez étonnamment, très agréables, encore que moins riches en kangourous, il faut bien l'avouer, que les jours précédents. L'aménagement des quais le long de la rivière nous a parfois rappelé celui de Bordeaux, mais en levant la tête, les gratte-ciel gommaient rapidement cette impression. En dehors du centre, en revanche, les villes australiennes déçoivent un peu. Les banlieues s'étirent sur des dizaines de kilomètres et, sans être invivables, offrent un paysage bien monotone.
Melbourne CBD. Le tram "historique" est pour les touristes, mais bien pratique, et, chose incroyable, gratuit !

Il paraît que toutes les villes australiennes ont tendance à se ressembler. Nous en tout cas, nous ne sommes pas encore blasés !

Après les ponts de Paris, la "cadenas-mania" a envahi le monde. A Melbourne, cela devient un peu trop populaire...


En visitant le musée de Melbourne, Iris a ingurgité si vite toutes les connaissances présentées qu'elle a attrapé la grosse tête !
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Après un petit vol intérieur (quatre heures de vol, trois heures de décalage horaire !), nous nous trouvons à présent en Australie Occidental où nous attend la suite de nos aventures.

Suite au prochain épisode, et un grand merci à vous qui, inlassablement, postez un petit commentaire sur ce blog, ou nous envoyez un petit mail de temps en temps : cela nous fait toujours très plaisir ! Pardonnez-nous de ne pas toujours y répondre directement, car la présence aléatoire d'accès à Internet dans les coins que nous traversons ne facilite pas les discussions...

Renaud